Le débat budgétaire à l'Assemblée de Corse s'est engagé sur fond de polémique à propos des 104 millions d'euros de passif et en l'absence de Paul Giacobbi, qui a annoncé qu'il serait absent pour des raisons de santé. Tour d'horizon des déclarations et réactions.
Gilles Simeoni a insisté sur son devoir de vérité et a procédé à un inventaire détaillé : près de 100 millions d’euros d’engagements non honorés auprès de collectivités, d’insitutions, d’associations… Cette somme devra être compensée par un emprunt de 150 millions d’euros qui servira à la fois à apurer le passif mais aussi à investir.
Reportage de M. Giuliani, J. Paul Stefani, A. Mordin
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Le Président de l’exécutif a également tenu à répondre à Paul Giacobbi qui avait parlé d’'odieux mensonge".
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Maria Guidicelli, ex-numéro deux dans le gouvernement de Paul Giacobbi, a dit regretter son absence : "il est le seul à pouvoir analyser les factures que vous nous présentez". La Conseillère territoriale dit aussi "prendre acte" d’un "volume de factures à payer".
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Les Communistes, eux, qui étaient pourtant partie prenante sous la précédente mandature, n’ont pas fait preuve de solidarité : "nous découvrons aujourd’hui qu’il y a des problèmes" a souligné Dominique Bucchini.
La droite, de son côté, a demandé un audit externe : "Nous sommes prêts à étudier chaque pièce à vos côtés car il s'agit de l'intérêt de la Corse" a déclaré Camille de Rocca Serra.
Le vote du budget aura lieu à la mi-avril.