Corse : en 10 ans d'existence, le succès du statut d’autoentrepreneur ne s’est jamais démenti

Il avait été créé pour faciliter la création d'activité professionnelle. Le statut d'autoentrepreneur a 10 ans. Souvent critiqué, il a évolué et s'apprête à connaître de nouveaux changements. Comme sur le continent, depuis sa création son succès ne s'est jamais démenti sur l'île aussi.

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Danielle participe à un stage de perfectionnement en maquillage. Elle a obtenu son diplôme d’esthéticienne il y a trois ans. 

Très vite, elle exerce son activité en autoentrepreneur. L'avantage du statut : une extrême simplicité administrative. « C’est un statut qui est facile d’accès au niveau administratif, documents. Il y a uniquement une déclaration trimestrielle à faire, au niveau des cotisations, donc des charges. Il y a uniquement ce document à remplir et payer nos charges. Comparé à d’autres statuts, c’est vraiment très limité », indique-t-elle. 

 



Un statut qui a servi de tremplin à Debbie Jayne pour exercer son métier de professeur d'anglais. Mais depuis deux ans que son activité est pérenne, elle a décidé d'en changer. « À l’époque, c’était très intéressant. Mais quand j’ai voulu commencer à faire quelque chose de plus conséquent, investir, prendre un petit peu de matériel, m’équiper, ça a généré des frais qu’en tant que gérante de société, je peux intégrer dans les charges de la société », souligne-t-elle.
 

Un succès jamais démenti


En Corse, comme dans l'Hexagone, le succès des autoentreprises devenues microentreprises ne s'est jamais démenti

 

Ainsi, dans l'île, elles représentaient 33 % des inscrits au répertoire des métiers en 2015, 41 % en 2017. « Il y a un avantage en terme de souplesse, en terme d’immatriculation, qui pousse de nombreuses entreprises pour opter. Le phénomène qui a été accentué, c’est que le gouvernement et l’assemblée ont voté le doublement des plafonds », explique Denis Bellaiche, secrétaire général de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Corse-du-Sud. 

Des plafonds qui atteignent désormais : 170.000 euros pour une activité commerciale ; 70.000 euros pour une activité de service. Pour autant, le chiffre d'affaires moyen reste faible : 13.500 euros annuels fin 2017.


 
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