Le colloque "20 ans d'archéologie en Corse" se tient jusqu'à samedi au musée Fesch où il rassemble les acteurs de l'archéologie insulaire et expose aux chercheurs et au grand public, les principaux acquis de ces vingt dernières années dans l'île.
Les premiers peuplements de l'île, les questions de chronologie, l'évolution des formes d'habitat, les édifices de culte, les pratiques funéraires, la place de la Corse dans les réseaux d'échange, l'émergence de la métallurgie, les mines, l'archéologie sous-marine et la géo archéologie...
Autant de domaines illustrant la diversité des champs d'investigation actuels y sont présentés. "On est passé d'une archéologie de sauvetage à une archéologique préventive financée par une taxe perçue par l'Etat qui permet de financer l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), explique Franck Leandri, directeur du Service Régional d'Archéologie DRAC de Corse.
C'est ainsi qu'une équipe de l’Inrap a mis au jour en février 2017 un sanctuaire dédié au dieu Mithra sur le site de Mariana, à Lucciana (Haute-Corse). C’est la première fois en Corse qu’un mithræum est identifié.
Au programme figurent également les travaux sur des vestiges insulaires emblématiques, tels que les mégalithes, tours et citadelles littorales. Les recherches récentes sur des sites majeurs tels Aléria, Mariana, I Palazzi, Sant’Appianu de Sagone sont également présentées.
Aller plus loin, entretien avec Jean Guilaine, archéologue et professeur au Collège de France