L'Ajaccien, Sébastien Cojean, s'est qualifié il y a quelques semaines pour participer au plus grand rallye-raid du monde : le Dakar. Il devrait prendre le départ de l'épreuve mythique en 2020. Elle se déroulera dans un pays inédit : l'Arabie Saoudite.
Sur la piste du Vero Moto Club Corse, il enchaîne les passages. Le terrain sablonneux, idéal pour se préparer, lui permet de répéter ses gammes.
À 39 ans, Sébastien Cojean, se prépare activement pour disputer le plus grand rallye raid au monde : le Dakar.
Dans la vie de tous les jours, cet Ajaccien, commercial dans l'outillage, fréquente régulièrement le monde de la mécanique. Sa toute récente qualification pour l'édition 2020 de la célèbre épreuve ne passe pas inaperçue. Une toute nouvelle notoriété qu'il découvre chaque jour auprès de ses clients. « On a senti chez nous la solidarité, tout le monde m’en parle et tout le monde a envie de m’aider pour que je puisse m’inscrire et partir faire mon rêve de gosse », explique Sébastien Cojean.
100 000 euros de budget
Pour en arriver là, Sébastien, 15 ans de pratique derrière lui, a dû passer par des épreuves qualificatives, le Rallye de Merzouga notamment.
C'est au Maroc qu'il a pu franchir cette dernière étape décisive pour sa future participation. Grâce à l'aide précieuse de Nicolas, son ami et mécanicien. « On est parti ensemble et on a vécu l’aventure pleinement. Tout s’est bien passé. La moto a bien tenu, la mécanique était bonne. Elle était bien révisée dès le départ. Il faut mettre toutes les chances de son côté dès le début pour arriver jusqu’au bout », sourit Nicolas Muraccioli, mécanien et ami de Sébastien Cojean
L'une des principales difficultés pour le pilote ajaccien sera le budget sur cette course : 100 000 euros au total entre inscriptions, transports, pièce détachés et achat de la moto. Sébastien devra également se préparer en conséquence afin d'affronter les longues journées au guidon de sa machine. « Il y aura une grosse partie physique avec une préparation avec un coach sportif. Et il y aura aussi une grosse partie roulage avec du spécifique, en faisant du long parce qu’on va faire de grosses étapes. La moto sera plus grande avec plus d’autonomie en essence », confie le pilote.
L’an prochain, pour la première fois de son histoire le Dakar se déroulera en Arabie Saoudite. Un terrain inédit que Sébastien Cojean espère découvrir dans un peu plus de sept mois.