Jean-Jacques Ferrara, président de la Communauté d'Agglomération du Pays Ajaccien a été investi candidat Les républicains de la première circonscription de la Corse-du-Sud pour les élections législatives de juin.
C'est serein que Jean Jacques Ferrara, actuel président de la communauté d'agglomération du pays ajaccien (CAPA) nous rejoint. Il vient tout juste d'apprendre qu'il a obtenu l'investiture de son parti, Les Républicains, pour être candidat de la première circonscription de Corse-du-Sud lors des élections législatives de juin prochain.
« Après avoir présidé les 10 communes de la Capa, avoir établi des liens parfois d’amitié avec les maires et la population de l’Ouest Corse, avoir découvert ce territoire, il m’a paru tout à fait logique, j’ai eu envie, avec une volonté très forte, de me consacrer à ce territoire et de le représenter à l’Assemblée nationale », déclare le candidat.
Cette candidature fait suite à l'annonce vendredi sur le web du député-maire d'Ajaccio Laurent Marcangeli de ne pas briguer une seconde fois la députation.
La loi sur l'interdiction du cumul des mandats -en faveur de laquelle il a par ailleurs voté- le contraint à faire un choix.
Jean jacques Ferrara était le suppléant de Laurent Marcangeli, il est aujourd’hui son est le candidat. Dans cette course pour le moins discrète à l'investiture, Pierre-Jean Luciani était lui aussi en lice.
Le président du conseil départemental de la Corse-du-Sud qui ne souhaite pas s'exprimer se rangera-t-il ou non derrière le candidat Les Républicains ? Ou les dernières mésententes au sein de la droite ajaccienne lors des primaires de la droite et du centre auront-elles laissé des traces ?
A l'époque, deux camps s'opposaient : celui de Laurent Marcangeli, soutien d'Alain Juppé et celui de Pierre-Jean Luciani et Marcel Francici, inconditionnels de Nicolas Sarkozy.
Pour le candidat de la première circonscription de la Corse-du-Sud, la droite doit à présent avancer unie.
S'il est élu député Jean-Jacques Ferrara devra lui aussi faire un choix et probablement renoncer à la présidence de la CAPA.