Régulièrement en vacances en Corse, Gabriel Attal a participé à l'inauguration de la haute-ville de Bonifacio, fief du macronistre Jean-Charles Orsucci. Le ministre du budget a livré un entretien à France 3 Corse au sujet de la tempête du 18 août dernier.
France 3 Corse : Gabriel Attal, vous avez retardé votre retour à Paris pour assister à l’inauguration de la haute-ville de Bonifacio. Un premier ressenti sur ce projet mené à bien ?
Gabriel Attal : C’est un projet majeur mené et accompli par Jean-Charles Orsucci et son équipe municipale. C’est un enjeu majeur pour une dimension patrimoniale, il faut entretenir ce patrimoine magnifique qu’est la ville de Bonifacio. Il faut également parler de la dimension écologique, on parle ici de gestion des eaux pluviales, on parle de gestion et de réponse au dérèglement climatique. Je trouve que ces travaux sont réussis, et je voudrais saluer et féliciter tous ceux qui ont été investis.
France 3 Corse : Suite à la tempête de jeudi dernier, Gilles Simeoni appelle à tirer des leçons des évènements climatiques. Cela fera partie du dialogue ?
Gabriel Attal : Gérald Darmanin était en Corse encore il y a quelques jours dans le cadre de la tempête, mais il était aussi présent il y a quelques semaines dans le cadre de ce dialogue. Il y a évidemment un travail qui se fait de concert, pour l’intérêt général, pour l’intérêt des corses, et c’est évidemment comme ça que nous allons continuer à avancer. En tant que ministre chargé du budget, j’aurai à cœur de faire vivre ce dialogue.
France 3 Corse : Sur le budget justement, Météo France est pointée du doigt pour avoir tardé à donner l’alerte de la tempête, et a vu baisser ses subventions de 20% ces dix dernières années. N’est-ce pas contradictoire au vu des phénomènes extrêmes qui sont voués à se multiplier ?
Gabriel Attal : Non je ne crois pas. Je pense que les services de Météo France ont expliqué en quoi il était difficile de prévoir ce type d’événements dramatiques, notamment quand ils sont à proximité de la mer. L’ensemble des services de l’Etat a connu ces dernières décennies une rationalisation des moyens, à mesure que la numérisation a permis un certain nombre de progrès.
Evidemment, Météo France est un opérateur extrêmement important pour notre pays, et on va continuer à le soutenir et à financer des équipements. Notamment sur décision du Président de la République, de financer de nouvelles bouées qui vont permettre de mieux prévoir ce genre d’événements. En tant que ministre du budget, je les financerai. Elles pourront être mises en place très rapidement.