Plusieurs élus contre-attaquent après une série de démissions à la chambre de commerce et d'industrie de Corse-du-Sud. Ils dénoncent des octrois de passe-droits et se disent choqués de la situation et des rumeurs dont ils sont la cible.
Le vice-président de la chambre de commerce et 3 autres élus non démissionnaires se disent surpris d'avoir appris la démission du président de la chambre, Jean-André Miniconi. Ils se disent aussi choqués d'avoir été accusés de servir des intérêts personnels. Ils contre-attaquent.
« Nous nous interrogeons sur les réelles motivations du président, qui, sans alerter les membres du bureau, lancent une campagne de dénigrement en utilisant de façon scandaleuse et dangereuse, les vieux démons qui ont marqué la vie de la CCI depuis de nombreuses années », affirme Paul Marcaggi, vice-président non-démissionnaire de la CCI de Corse-du-Sud.
Jean-André Miniconi a démissionné mercredi. Avec 19 autres élus de la chambre de commerce. Ils évoquent des pressions exercées sur le directeur général de la chambre de commerce, et des choix imposés pour présider des commissions.
Les non-démissionnaires, eux, parlent de passe-droits pour les parkings de l’aéroport, ou des contrats onéreux signés avec des sociétés externes.
- Jean-André Miniconi, président démissionnaire de la CCI de Corse du Sud :