Les groupes corses Attallà ou I Chjami Aghjalesi, l'ensemble musical italien Alberi Sonori, la chanteuse d'origine grecque Mélina Vlachos, les Chiliens de Quilapayùn... Les villages de Figari, Pohjola et Tarabucetta s'apprêtent à accueillir tout un panel d'artistes et de musique du monde pour la 3ème édition de "I Scontri Figaresi".
Une troisième édition pour faire vibrer l'extrême sud. Le festival de musique I Scrontri Figaresi revient du 11 au 14 septembre prochains. Quatre soirées dans trois communes - Figari, Poghjola et Tarabucetta -, et une programmation éclectique, avec des artistes insulaires, mais également originaires d'Italie, du Chili, d'Argentine ou encore de Grèce.
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Mercredi 11 septembre, ce sont ainsi les groupes Attallà et Mafia Wanaca qui ouvriront le bal, sur la Piazza longa de Figari. Le premier, composé d'un groupe d'amis de l'Alta Rocca et du Taravu, et le second, né de la rencontre de deux Argentins et de deux Français férus de culture latino-américaine, aux mélodies de cumbia, de merengue et de cuarteto.
Jeudi 12 septembre, Fanou Torracinta, avec sa guitare et son jazz manouche, et l'Alberi Sonori, ensemble de musique traditionnelle du sud de l'Italie, avec leurs tambours, lire calabraise, accordéon, mandoline et autres percussions, se produiront au centre du village de Poghjola.
Vendredi 13 septembre, place à Léa Antona et Melina Vlachos dans l'église de Figari. Chanteuse et violoniste originaire de Campu, dans la vallée du Taravu, la première entraînera le public avec sa voix envoûtante. Autrice-compositrice chanteuse, la seconde s'inspire dans ses textes de ses origines grecques. Sa musique se caractérise par des influences balkaniques, orientales et pop.
Samedi 14 septembre, enfin, I Chjami Aghjalesi et Quilapayùn enflammeront Tarabucetta pour la soirée de clôture. Pilier de la chanson corse, le groupe insulaire devrait transporter sans difficulté le public. Les spectateurs qui auront aussi l'occasion, donc, de découvrir ou redécouvrir Quilapayùn, célèbre groupe de musique chilien créé à Santiago en 1965, et aux chansons dans lesquelles se mélangent des instruments traditionnels andins à des paroles poétiques ou politiquement engagées.
Comptez 20 euros pour assister à l'une des soirées du 11, 12, et 13 septembre (35 euros pour un pass deux soirées et 50 euros pour un pass trois soirs), et 38 euros pour la soirée du 14 septembre. Accès gratuit pour les - de 10 ans. La billetterie est accessible en ligne, sur le site internet : cliquez-ici.
