Législatives 2022 : 5 questions à Robin de Mari, candidat dans la 1re circonscription de Corse-du-Sud

Robin de Mari se présente pour la première fois aux élections législatives. Le 12 juin prochain, il partira sous la bannière La France Insoumise.

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Comme partout ailleurs en Corse, dans la 1re circonscription de Corse-du-Sud, la gauche part divisée. Robin de Mari, portera le projet de La France Insoumise menée au niveau national par Jean-Luc Mélenchon.

  • Qu'espérez-vous de cette élection ?


C'est une élection nationale. Le choix est très clair, il s'agit de décider de donner une nouvelle fois la majorité à Emmanuel Macron, ou de construire une majorité différente portée par Jean-Luc Mélenchon autour de la nouvelle union populaire écologique et sociale [Nupes ndlr.]. C'est dans ce cadre-là que nous nous inscrivons.

Nous avons fait quasiment 20.000 voix sur la Corse. Il s'agit de s'imposer en tant que véritable alternative, de bien défendre nos idées et de combattre pour avancer et proposer des choses.

  • Les sondages donnent un écart serré entre la Nupes et Ensemble, la fédération macroniste, comment peut-on gouverner ensemble quand on ne s'entend pas sur un certain nombre de sujets ?


C'est assez simple, même dans les groupes politiques sans alliance, on ne s'entend pas toujours sur tous les sujets. Le principe, c'est de faire des compromis qui seraient favorables au plus de personnes possibles pour appliquer une politique. C'est le jeu de la démocratie, tout le monde ne peut pas être d'accord sinon on ne discute plus.

Vous dites que les scores sont assez serrés, mais tout va dépendre de qui va participer à cette élection, qui va voter, quel électorat va se mobiliser et à quel pourcentage les gens vont se déplacer. C'est un des enjeux clef de l'élection parce qu'on sait que si les classes populaires se mobilisent pour ces élections, c'est très positif pour nous. Et si elles ne se déplacent pas, c'est très positif pour que l'on reste dans cette majorité qui a finalement une sorte de continuité depuis plusieurs décennies maintenant.

  • La France Insoumise a des positions très tranchées sur toutes les questions sociales (inflation, temps de travail, âge de départ à la retraite…). Dans quels délais est-ce que vous les mettriez en place ?


Ça dépend des sujets. Sur l'inflation, le pouvoir d'achat et les retraites, on propose déjà dès le début du mandat de faire une loi d'urgence sociale qui appliquerait immédiatement la retraite à 60 ans avec 40 annuités, le SMIC à 1.500 euros net, les pensions de retraite à taux plein à 1.500 euros minimum, l'allocation d'autonomie pour les jeunes étudiants à 1.100 euros, le minimum vieillesse à 1.100 euros. Ce sont des chiffres qui concrètement vont améliorer les conditions de vie des Corses sachant que dans l'île, dans le privé, on a des salaires inférieurs de 20 % que sur le continent.

  • Que proposez-vous sur le prix des carburants qui ne cesse d'augmenter ?

Sur les prix de l'essence et sur les prix de produits de première nécessité, on va mettre en place un blocage des prix. Très concrètement, par exemple, sur les prix de l'essence, on va mettre le tarif qu'il y avait avant l'inflation : 1.40 euro.

  • Au-delà des sujets généraux, porterez-vous des sujets spécifiques à la Corse ?

Le fait d'être en Corse donne des appréciations particulières sur des analyses que l'on peut avoir de l'état de notre système. Force est de constater qu'en Corse, on a été un peu un laboratoire de ce qui se fait de pire en termes de capitalisme, de libéralisme, de disparition des services publics. On subit ces situations-là et ici, on est vraiment sur les minimas sociaux.

Donc le programme que l'on défend nationalement, ici plus qu'ailleurs, il va grandement améliorer les conditions de vie. Là, on part sur des questions sociales, mais il y a aussi les questions écologiques. En Corse, on subit très fortement la bétonisation et il s'agit vraiment d'éviter de construire autant.  

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