Ce samedi à 19 heures, l'AC Ajaccio joue sa montée en Ligue 1 face à Toulouse. Pour cette dernière journée de championnat, une victoire serait synonyme de montée. Près de 8 000 spectateurs sont attendus au stade François-Coty.
L'histoire ne pouvait pas être plus belle. L'AC Ajaccio doit disputer une finale à domicile face au champion de Ligue 2, Toulouse. La mission est simple pour les Acéistes : gagner pour retrouver la Ligue 1, huit ans après l'avoir quittée.
3 points pour que le rêve devienne réalité
Les scénarii, chacun les connaît. Une victoire serait synonyme d'accession en Ligue 1 pour l'AC Ajaccio. C'est tout ce qu'il faut retenir. Même si les joueurs d'Olivier Pantaloni peuvent espérer accéder à l'élite si Auxerre ne fait pas un meilleur résultat contre Amiens, ils doivent néanmoins se concentrer sur leur jeu.
Deuxième du classement, le club corse ne devra pas regretter cette finale offerte après son match nul (1-1) à Grenoble le week-end dernier. Avec un seul petit point d'avance sur Auxerre, l'ACA n'a pas le droit à l'erreur face à l'ogre toulousain, déjà sacré champion de Ligue 2.
Même si le TFC est assuré de monter en Ligue 1, aucun doute ne plane sur l'envie des violets de bien terminer la saison. L'entraîneur adjoint Michaël Debève l'a assuré en conférence de presse : "Nous allons à Ajaccio pour gagner. Même s'il n'y a pas de véritable enjeu pour nous, nous jouerons le match à fond et les joueurs seront professionnels."
Conserver son solide bloc défensif
Avec seulement 19 buts encaissés en 37 journées de championnat, l'AC Ajaccio est de loin la meilleure défense de Ligue 2. Face au TFC - meilleure attaque avec 82 buts marqués -, il faudra garder cette solidité défensive. "Il va falloir la rigueur indispensable pour ne pas encaisser de but. On est dans l'obligation de gagner alors, forcément on va essayer de déployer du jeu et mettre du rythme dans notre match" a confié le coach ajaccien Olivier Pantaloni à la veille de la rencontre.
Pour enflammer ce match, l'entraîneur acéiste a convoqué le même groupe que pour le déplacement à Grenoble. Benjamin Leroy, Mathieu Coutadeur et Cyrille Balaya sont eux encore blessés.
Le stade François Coty à guichets fermés
Les tribunes de Timizzolu seront pleines à craquer. Près de 8 000 supporters sont attendus pour cette rencontre décisive. A la veille du match, ils étaient une quarantaine à être venus assister, la boule au ventre, au dernier entraînement. "Chaque fois que l'on vient à un entraînement avec des banderoles, des fumigènes et des drapeaux, le match se déroule mal. Alors aujourd'hui, on les a laissé dans le local pour les sortir samedi soir !"
Drapeaux et banderoles flottent déjà dans les rues de la cité impériale. La ville est prête à s'embraser au coup de sifflet final de la rencontre qui aura lieu vers 20h45.