Le collectif des professionnels du littoral à nouveau rassemblé à Porto-Vecchio ce dimanche 12 mai. Une mobilisation désormais soutenue par la FDSEA de Corse-du-Sud. Ils contestent le refus de l’attribution par les services de l'État des autorisations d’occupation temporaire.
Syndicat agricole, acteurs culturels et établissement de plage : une alliance inhabituelle. Tous se sont rassemblés, ce dimanche 12 mai, à Porto-Vecchio.
Ils dénoncent les refus d’autorisation d’occupation temporaire [AOT] du territoire. Ils concernent principalement l’installation de matelas par des paillotes et des hôtels de bord de mer. Des installations considérées non-conformes par les services de l’État.
Un pan entier de l’économie menacé
La FDSEA, syndicat agricole majoritaire à la chambre d’agriculture, affiche un soutien total. Pour eux, c’est un pan entier de l’économie qui est menacé. « Notre démarche est apolitique, elle est purement économique. On est très inquiet parce qu’à ce jour, on sent beaucoup de frilosité de la part des commerçants. Il faut savoir que ça représente, en moyenne 50 % du chiffre d’affaires. On demande à la collectivité de Corse et aux services de l’État d’essayer de trouver un accord pour que l’on retrouve un peu de sérénité », indique Jean-Baptiste De Peretti, vigneron membre de la FDSEA.
La problématique du refus des AOT est sur le devant de l’actualité depuis quelques mois. Des conférences de presse organisées par le collectif de paillotistes ou des soutiens ont été nombreuses. Les actions vont s’accentuer à l’approche de la saison touristique.