À quelques semaines des vacances de Pâques, les professionnels du tourisme préparent les beaux jours et sont en plein recrutement de saisonniers. Si les établissements les plus haut de gamme s'y prennent très tôt pour sélectionner du personnel qualifié, des postes restent à pourvoir.
En ce début du printemps, c’est la toute dernière ligne droite pour boucler les recrutements avant le début de la saison estivale. Dans l’hôtel bonifacien 4 étoiles que gère Mallaurie Beretti, la plupart des postes ont déjà été pourvus.
Néanmoins, l'établissement compte sur l'aide de Pôle emploi pour trouver notamment un commis de cuisine. « L’annonce est sur le site depuis un certain temps, on a du mal à recruter sur ce poste, » regrette la gérante.
Pas trop tard... ni trop tôt
Elle a anticipé le recrutement des saisonniers dès le mois de janvier. Mais gare cependant à l'empressement. « Commencer un recrutement très tôt, [c’est risquer que] le candidat s’engage et au final on ne l’a pas toujours sur place au moment où on en a besoin, » observe Mallaurie Beretti.L'établissement tente de privilégier le recrutement local, quitte à commencer par un stage en partenariat avec pôle emploi pour muscler les compétences.
Pas impossible de trouver au dernier moment
Certains professionnels se sont montrés moins prévoyants. C'est le cas de José Terrazzoni, restaurateur, qui n'a pas encore commencé les recrutements, même s'il a conscience des difficultés. « Plus ils sont professionnels, plus on est obligé de les prendre tôt. Après on trouve toujours des étudiants pour faire deux mois de job en plus pour donner un coup de main,» explique-t-il.Dans l'extrême sud, Pôle emploi enregistre pour l'instant une hausse de plus de 11% des contrats saisonniers par rapport à 2016. Cette année-là, ces contrats représentaient plus d’un tiers des emplois proposés.