Vers un déclin de la foi chrétienne en Corse ?

En ce 25 décembre, les prêtres du diocèse s’apprêtent à parcourir les villages de Corse pour les traditionnelles messes de Noël. Pourtant, l’Eglise doit faire face à une crise de fréquentation mais aussi une crise des vocations.

Alors que la confession chrétienne est historiquement et culturellement la plus présente dans l’île, elle n’occupe aujourd’hui plus la même place dans la société. La Corse souffre-t-elle, comme au niveau national, d'un déclin de la foi chrétienne ?

Depuis le 19ème siècle, le nombre de prêtres du diocèse a fortement baissé. Sur les 400 paroisses que compte l'île, 65 prêtres exerçaient en 2014, ils étaient 300 en 1950. Un chiffre révélateur notamment d’une profession vieillissante, qui n'attire plus. 

Mais ce n’est pas tout, près de la moitié d’entre eux ne sont pas incardinés en Corse. Alors comment expliquer cette baisse de vocation ?

En 2014, l'Abbé Culioli de Corte confiait, "hormis le cas spécial de Paris, il manque de prêtres dans tous les diocèses, je pense que c’est un problème de foi". Finalement, comment relancer cet attrait pour la religion ?
 

Un essor des confréries en Corse


Les confréries pourraient représenter une partie de la réponse. Apparues à la fin du Moyen-Âge puis supprimées par la suite, elles sont aujourd’hui une soixantaine en Corse, pour certaines créées ou recrées. Elles représentent un total d'environ 3000 membres. Un moyen notamment pour attirer de nouvelles personnes vers la religion et notamment des jeunes.

 

Crise des vocations, déclin de la foi, changements au sein de la profession : en dépit d'une histoire et d'une culture imprégnée de chrétienté, les enjeux semblent aujourd'hui colossaux pour l'église en Corse.
 
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