Le Cross Med et Préfecture maritime de méditerranée a tenu à communiquer contre l’usage intempestif de fusées de détresse, particulièrement à l’occasion des fêtes.
En 2017, 110 fausses alertes ont été données à la suite d’un usage intempestif de fusées de détresse, rappelle la Préfecture maritime de méditerranée. « Certaines ont été déclenchées de bonne foi (inquiétude d’un proche, témoin suspectant une difficulté, ...) mais lorsque qu’il est avéré qu’il s’agit d’un canular, le Cross Med porte systématiquement plainte au nom du Préfet maritime. L’usage d’engin pyrotechnique à des fins autres que le signalement d’une détresse est en effet interdit », souligne-t-elle dans un communiqué.
En période de fête, l’usage intempestif des fusées de détresse se multiplie. Or à chaque appel, le Cross Med déploie des moyens de recherche nautiques et/ou aériens. Les fausses alertes détournent les équipes de recherche des cas d’urgences avérées.
Pour un usage injustifié des fusées de détresse, la peine encourue peut aller jusqu’à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende (art. 322-14 du code pénal).