Les trois personnes interpellées mercredi 7 décembre sur la côte orientale de la Corse et placées en garde à vue à Borgo ont été libérées, sans qu'aucune poursuite ne soit retenue à leur encontre. Ces interpellations avaient eu lieu dans le cadre d'une information judiciaire menée par la Jirs de Marseille et ouverte notamment pour les chefs d'association de malfaiteurs et détention et acquisition d'armes en réunion.
Les trois personnes interpellées mercredi 7 décembre sur la Plaine orientale de l'île, dans la région de Ghisonaccia, ont été relâchées, sans qu’aucune poursuite ne soit retenue à leur encontre.
Placées en garde à vue, elles avaient été entendues par les enquêteurs de la de la section de recherches de la gendarmerie et de la Police judicaire dans les locaux du camp militaire de Borgo.
Ces auditions faisaient suite à une information judicaire ouverte par la procureure de la République de Marseille et menée par un magistrat de la Jirs, une juridiction interrégionale spécialisée notamment dans les dossiers relevant du grand banditisme.
"Ces interpellations ont eu lieu dans le cadre d’une information judiciaire ouverte des chefs d’association de malfaiteurs, détention d'un dépôt d'armes et de munitions de catégorie B en réunion, transport, détention, acquisition d'armes et de munitions de catégorie B en réunion, recel en bande organisée de vols en bande organisée, vols en bande organisée", avait indiqué le parquet de Marseille.
Selon nos informations, d'autres personnes avaient été auditionnées dans le cadre de cette enquête. Elles ont, elles aussi, été relâchées sans qu'aucune charge ne soit retenue à leur encontre.