Le plan anti hold-up, lancé ce vendredi 28 décembre, est mis en place chaque année durant les mois de décembre et de janvier. Ce dispositif national, diligenté par la direction de la sécurité publique, doit limiter les risques de vols à main armée. Illustration à Bastia.
Comme tous les ans, la période des fêtes est aussi celle des opérations spéciales pour les forces de l'ordre.
Ce vendredi, le capitaine Bernard et son équipe patrouillent dans les rues de Bastia pour un plan anti hold-up. Le but : informer les commerçants sur les risques de vols à main armée et dissuader d'éventuels passages à l'acte.
L'opération nationale a lieu tous les ans de début décembre à fin janvier et mobilise toutes les équipes disponibles. « Tous les effectifs de police sont concernés par l’opération anti hold-up. Des policiers dont ce n'est pas forcément le cœur de métier, notamment la sûreté départementale ou la brigade accident, elles équipent des véhicules et font des patrouilles dynamiques et aléatoires sur des points qu’on a ciblé », explique Valérie Zettor, directrice départementale de la sécurité publique de Haute-Corse.
« On se sent en sécurité »
Après les rues fréquentées du centre-ville, direction une galerie marchande au Sud de Bastia. Le principe est toujours le même : informer et encourager les professionnels à signaler les comportements suspects.
Les policiers s'adressent en priorité aux commerces dits sensibles comme les bijouteries ou les parfumeries. Pas question de paniquer pour autant, l'objectif du plan anti hold-up est aussi de rassurer. « C'est toujours utile d'avoir des conseils. Et puis se savoir entouré et en sécurité, d’avoir des personnes qualifiées qui sont présentes pour nous, on se sent forcément en sécurité », estime Aurélie, conseillère en parfumerie.
Si le risque est réel, les vols avec armes restent rares dans le secteur : en 2018, aucun n'a été commis dans la zone police de Haute-Corse et seuls trois ont été enregistrés l'an dernier.