Une nouvelle fois, durant plus d'une semaine Bastia va adresser une lettre d'amour à la culture italienne, sous toutes ses formes, à travers son festival du film italien, rendez-vous incontournable de l'hiver insulaire.
C'est un festival qui compte, aujourd'hui. En Corse et bien au-delà. 35 éditions, près de 900 films italiens diffusés, et des grands noms à ne plus pouvoir les compter : Claudia Cardinale, Alberto Sordi, Mario Monicelli, Gina Lollobridgida, Dino Risi, Ettore Scola, Ornella Muti...
Le chemin parcouru depuis la première édition, en 1988, de ce qui s'appelait alors les "rencontres italiennes", créé par l'association "les amis d'art et d'essai", sous la férule du regretté René Viale, est spectaculaire.
Embarras du choix
Et cette nouvelle édition ne dérogera pas à la règle. Cette 35ème édition, dont le parrain est Robin Renucci, propose 12 films en compétition, dont L'ombra di Caravaggio, de Michele Placido, Il colibri, avec Pierfrancesco Favino et Nanni Moretti, adapté du roman de Sandro Veronesi, ou encore la comédie Belli Ciao.
Mais ce ne sont pas les seuls films à l'affiche de ce festival du film italien : vous pourrez également découvrir 6 films hors compétition, dans la section Panorama, deux films dans la catégorie Portrait de Femme, une sélection Jeunesse, deux documentaires, dont le très attendu Ennio, de Giuseppe Tornatore, sur le compositeur Ennio Morricone.
Nombre d'entre eux sont inédits en France
Et puis bien sûr Cine Memoria, une initiative qui nous permet de découvrir sur grand écran des classiques tels que Mamma Roma de Pasolini, ou Estate violenta de Valerio Zurlini.
Le festival, dirigé par Jean-Baptiste Croce, propose également d'autres rendez-vous, une exposition photos consacrée aux stars de Cinecittà, un salon littéraire, les conférences de la Dante Alighieri, et des animations musicales.