A 76 ans, le nationaliste est reparti en campagne, bien décidé à conserver son siège à l'assemblée nationale. Et malgré la présence de Petru Antone Tomasi, un autre nationaliste, au premier tour, il a remporté le deuxième tour avec 63,01 % des voix. Il réunit 5.000 voix de plus que Julien Morganti, son concurrent.
Michel Castellani l'a martelé durant la campagne. Il était au palais Bourbon pour travailler, et il estime avoir fait le job. Fort de 1.200 interventions à l'Assemblée, 450 en commission des finances, et une loi, sur la sacralisation du 5 mai, qui porte son nom, le docteur en sciences économiques a convaincu les électrices et les électeurs de lui confier un deuxième mandat.
Retrouvez ci-dessous le portrait réalisé par François-Albert Bernardi, Sarah Defranchi, Stéphanie Vitry, Corinne Merciadri et Cécile reveillaud.