Un collégien a récemment déclaré être victime de harcèlement scolaire dans une vidéo publiée sur internet. Comme lui, une dizaine de cas de harcèlement sont signalés chaque année en Corse.
Derrière les grilles des collèges et les chahuts de la récréation, se jouent parfois des drames invisibles.
Des moqueries sur le physique aux phénomènes d’exclusion d’un groupe de copains, le harcèlement scolaire prend différentes formes, mais toutes peuvent avoir des conséquences terribles sur le développement des adolescents.
Un élève du collège Simon Vinciguerra, à Bastia, a récemment déclaré être victime de brimades physiques et morales dans une vidéo publiée sur internet.
Non au Harcèlement - Si on n'en parle pas, ça ne s'arrête pas. https://t.co/OfNKhCC48L via @YouTube
— Non au harcèlement (@Nonharclement) 26 février 2016
Comme lui, une dizaine de cas sont signalés chaque année dans l’académie de Corse. Mais toutes les victimes de harcèlement scolaire n’osent pas forcément briser le silence.
Pour le responsable FCPE en Haute-Corse, la prise de parole est fondamentale pour la victime.
Frank Lecomte, FCPE Haute-CorseLe harcèlement n’est pas tout de suite décelé, c’est ça le vrai problème. Souvent on peut remarquer un décrochage scolaire, un enfant qui s’isole, et là j’alerte un peu les parents.
Mais les élèves réagissent différemment au harcèlement et certains signaux mettent parfois du temps à se manifester. A l’inspection académique de Haute-Corse, des mesures ont déjà été prises. L’objectif est d’impliquer les acteurs du monde scolaire, le personnel éducatif, les CPE, les infirmières et de les encourager à être attentifs à ces signaux.
La lutte contre ce phénomène se fait également à travers des campagnes de spots diffusés à l’initiative du ministère de l’Education nationale.
Mais le harcèlement scolaire ne se fait pas seulement au sein des établissements. Il est aussi de plus en plus virtuel, contamine les réseaux sociaux et peut là aussi avoir des conséquences terribles.