Un homme a été interpellé lundi soir après la manifestation à Corte, réaction aux événements de Reims du samedi 13 février, ainsi qu'une femme soupçonnée d'avoir hébergé des manifestants. Università morta encore ce mardi, et rassemblement à 14h à l'appel de la FDSEA et 18h émanant des étudiants.
La manifestation s'est déroulée pendant trois heures devant la gendarmerie de Corte. Environ 500 personnes s'étaient rassemblées à l'appel des syndicats étudiants qui avaient appelé à cette manifestation dans l'après-midi à l'université de Corte.
Ces manifestants attendaient le jugement du tribunal correctionnel de Reims. Vers 19h30, le tribunal a annoncé le renvoi au 22 mars du procès des sept supporters du SC Bastia.
Peu avant 20h00, quelques dizaines de jeunes manifestants cagoulés ou portant des capuches ont lancé divers projectiles en direction des gendarmes mobiles regroupés derrière les grilles de la gendarmerie.
Les forces de l'ordre ont riposté en lançant des grenades lacrymogènes, faisant reculer les manifestants qui revenaient ensuite les harceler. Aucun blessé n'était à déplorer.
Vers 20H00, environ 200 manifestants demeuraient sur place dans un climat tendu, alors que les autres s'étaient dispersés.
Deux personnes ont été interpellées, un homme de 66 ans, un agriculteur, et uen femme soupçonnée d'avoir hébergé des manifestants. Ils sont en garde à vue à Borgu.
En réaction, l'université de Corse est une nouvelle décrétée "università morta" ce mardi, un appel à se rassembler à 14h à Borgu émane de la FDSEA, ainsi qu'un appel à manifester des syndicats étudiants de la fac à 18H.
Le compte-rendu avec Dominique Moret et Fabien Fougère:
Itws: Paul Salort Porte parole de la " Ghjuventù Indipendentista " // Jean-Pascal Taddei Président de l'Union Sportive Cortenaise