Législatives 2022 : 5 questions à Baron JHN Mariani, suppléant dans la deuxième circonscription de Haute-Corse

Avec sa fille, baronne ML Mariani, Baron JHN Mariani se présente, cette fois-ci au titre de suppléant, sans étiquette, avec une volonté, redonner le pouvoir au peuple. Et une devise : Tous Barons !

En 2017, Baron Jean Hugues Noël Robert Mariani était candidat aux législatives (0,3 %). Cinq ans plus tard, il repart en campagne, en tant que suppléant de sa fille de 24 ans, Baronne Marie-Lucie Mariani, étudiante aux Beaux-arts de Nantes. Cet ancien informaticien, impliqué dans la vie associative cortenaise, a répondu à nos questions. 

Qu’est ce qui a motivé votre candidature ?
Une forte intolérance à l'injustice, de ma part comme de celle de ma fille. Il y en a beaucoup, et nous nous sommes dit qu'il fallait tenter quelque chose, qu'il fallait trouver des solutions pour réduire les injustices en question. 

Si vous êtes élu, quelles seront vos principales actions en faveur de votre circonscription en tant que député ?
Notre priorité est claire. Donner d'avantage de pouvoir au peuple, respecter la souveraineté populaire, en le consultant, et en lui obéissant. Ce n'est pas le schéma qui domine actuellement, et qui repose sur le principe de désigner des élus. Ces derniers font ce qu'ils peuvent, mais ils ne peuvent pas grand chose, en raison de la grosse abstention. Leur soutien populaire est très faible. 

Un cycle de discussions devrait s'amorcer entre le futur gouvernement et les élus de la Corse autour de la possibilité d'évoluer vers un statut d'autonomie. Quelle sera votre stratégie si vous êtes élu ?
Là encore, c'est la même chose. Il faudra absolument consulter la population ! Si par miracle nous sommes élus, j'organiserai immédiatement ce que l'on appelle dans le vocabulaire de l'entreprise un audit, et dans celui de la Révolution française, les Etats généraux. cela nous permettra de déterminer ce que veut la population. Ensuite, on verra ce qui est possible dans le cadre constitutionnel existant, et pour ce qui n'est pas possible, il faudra évaluer la possibilité d'évolutions institutionnelles. 

Comment parvient-on à exister, face aux grands partis ? 
On s'organise avec les moyens du bord, comme des pirates, du nom du parti pirate, le parti européen, peu connu en France, que nous soutenons. Là, par exemple, on va devoir gérer un manque de bulletins de vote. Les gens ne savent pas que ce sont les candidats qui financent les bulletins. Ils ne sont remboursés que si l'on arrive à 5 %. Et pour l'affiche, c'est pareil. On en est réduits à réutiliser les affiches de 2017. On les tagguera, ma fille est aux Beaux-arts, elle saura faire. Quand on ne peut pas rentrer par la porte, on essaie de rentrer par la fenêtre. 

Si vous êtes élu, quelle sera la stratégie adoptée à l'Assemblée nationale ? 
Je suis tenté de ne pas répondre à cette question, qui est purement rhétorique. Je préfère dire qu'à l'heure actuelle, le dispositif électoral conduit à une abstention massive. Le peuple n'est pas respecté. Il faut que ça change, et ça ne se fera pas instantanément.  

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