En janvier que débute le prélèvement à la source. Ce sont désormais les employeurs qui collectent l'impôt sur les salaires. Les TPE, ont dû s'adapter avec moins de moyens que les grandes entreprises. Mais pour l'heure, pas vraiment d'inquiétudes.
Comme d’autres, Thomas Linaert, cuisinier dans un restaurant bastiais ne sait pas vraiment à combien s'élèvera son salaire de janvier. C'est la même chose pour ses six collègues. Mais il accueille la nouvelle du prélèvement à la source en philosophe : « Ca fait un peu de paperasse en moins, ça simplifie un peu la chose. On verra bien ce que ça donne. On subit, on n’a pas le choix. »
Dans les TPE ni surcroît de travail, ni complications ne semblent s’annoncer pour les employeurs et les salariés. C'est la comptabilité qui s'occupera de tout.
Préparation
Il a fallu se préparer : « on a eu des tests en octobre, novembre, décembre pour la récupération des taux. On a pu commencer à paramétrer les bulletins de paie pour montrer un peu aux salariés comment ça fonctionnait, et nous aussi nous habituer. On a vu que ça fonctionnait assez bien » explique Marie-Dominique Cavalli, expert-comptable. Plus de 90% de ses clients sont des TPE.
Le 31 janvier, les premières fiches de paie vont arriver, avec leur cortège de questions. A ce moment-là, le seul interlocuteur, ce sera le Trésor Public. Les centres d'appels sont déjà en surchauffe.