Le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, qui se trouvait lundi à Bastia pour un match caritatif avec d'autres joueurs de l'équipe de France 98, s'est recueilli sur la stèle de la catastrophe de Furiani, où il a répété être toujours favorable à une "sacralisation" du 5 mai.
Didier Deschamps qui, lors du drame de Furiani le 5 mai 1992, se trouvait à Bastia en tant que joueur et capitaine de l'OM, a une nouvelle fois indiqué lundi que ce serait "quelque chose de très bien" de ne pas jouer au football ce jour-là.
"On a un devoir de mémoire par rapport à toutes ces personnes-là. Je ne mets en cause personne, il y a des gens qui doivent décider, ce n'est pas facile non plus pour eux, mais humainement cela serait quelque chose de très bien".
Le sélectionneur des Bleus participait avec d'autres champions du monde de l'équipe de France 98 et des joueurs internationaux de rugby à un match caritatif au profit de l'association de Pascal Olmeta "Un sourire, un espoir pour la vie".
"C'est vrai que l'on se retrouve mais en même temps, c'est un peu pour lui, c'est pour ces enfants, c'est pour ce qu'il fait pour eux toute l'année, donc quand on peut, on est là", explique Zinédine Zidane, l'entraîneur du Real Madrid.
Equipe - Pascale Paumier, Guillaume Leonetti