Anne-Marie Natali se positionne pour la sénatoriale en Haute-Corse. La maire de Borgo a annoncé sa candidature hier à l'occasion de sa fête électorale. Jean Baggioni, ancien maire de Ville est aussi intéressé alors qu'Ange Santini, maire UMP de Calvi, n'écarte pas la possibilité d'être candidat...
C’est à l’occasion du banquet organisé hier dans le cadre de sa fête électorale qu’Anne-Marie Natali a créé la surprise en annonçant sa candidature à l’élection sénatoriale de septembre prochain.
Cette élection aura lieu sur une journée, 550 grands électeurs sont appelés aux urnes. L’enjeu politique est de taille puisque la droite espère surfer sur les difficultés actuelles du pouvoir pour reconquérir le Sénat.
Localement, il s’agit de poursuivre dans la foulée des municipales et de ravir le siège qu’occupait le PRG François Vendasi, qui ne se représentera pas pour raisons de santé. Il avait été élu en 2005 après la condamnation de Paul Natali, l'époux d'Anne-Marie, inéligible, puis réélu en 2008.
La gauche a déjà un candidat déclaré : ce sera Jacky Padovani, le maire de San-Martino-di-Lota, qui est également Vice-président du Conseil Général. D’autres pourraient postuler à leur tour : Joseph Castelli, Président du Conseil Général de Haute-Corse ou Pierre Ghionga, conseiller exécutif.
Anne-Marie Natali, elle, était régulièrement citée comme une candidate potentielle par les observateurs au même titre que d’autres, comme Jean Baggioni, l’ancien Président du Conseil exécutif de Corse qui s’est libéré de son mandat de maire de Ville-di-Pietrabugno, qui s'annonce aujourd'hui candidat même s'il maintiendra uniquement cette candidature si elle ne crée pas de discorde dans son camp. Il y a encore Ange Santini, l’actuel maire UMP de Calvi qui se dit lui aussi "très sollicité".
Aucune primaire n'est en tout cas prévue pour l'heure par la droite républicaine en Haute-Corse. L'UMP annoncera ses investitures en juin.
D'autres candidats pourraient peut-être encore se faire connaître à droite ou se retrouver sur un ticket commun comme Ange Santini et Anne-Marie Natali, qui était sa candidate suppléante en 2005. Ces ententes éventuelles sont d'importance, alors que beaucoup d'observateurs pensent que la deuxième assemblée pourrait basculer à droite en septembre prochain.