Les cérémonies de commémoration des 30 ans du drame de Furiani, qui a fait 19 morts et 2357 blessés, se sont tenues ce mercredi 5 mai. Un hommage lourd en émotion qui a notamment réuni des victimes et proches des victimes.
30 ans après, et toujours la même émotion. "Le temps passe mais les souvenirs restent", souffle cette femme, sa petite-fille dans les bras. Ces mots, ce sont aussi ceux qu’elle a écrit au feutre sur une bougie, qu’elle est venue déposer sur la stèle en hommage aux victimes de la catastrophe de Furiani, installée à l’entrée du stade Armand Cesari.
19 morts et 2357 blessés. Et combien de familles, d’amis, de proches dont la vie a à jamais été bouleversée avec l’effondrement de la partie haute de la tribune provisoire Nord, en ce soir de rencontre de demi-finale de la Coupe de France qui devait opposer le Sporting Club de Bastia à l'Olympique de Marseille.
Le temps passe, mais les plaies laissées par cette tragédie, la plus importante du football français, restent marquées dans la chair de tout un peuple, de toute une région.
Ce 5 mai, ils sont plus d’une centaine à s’être déplacés pour prendre part à la cérémonie de commémoration du drame. Parmi eux, des victimes, des proches de victimes, des élus politiques, des sportifs, et notamment des anciens joueurs du Sporting. Sous une pluie battante, de nombreuses gerbes ont été déposées tout autour de la stèle aux victimes.
Un hommage qui s’est poursuivi par la bénédiction du mémorial, avant la tenue d’une messe à la cathédrale Sainte-Marie à Bastia.
Le temps passe, mais la Corse n’oublie pas.