Depuis début janvier, les garagistes doivent proposer une pièce d'occasion à la place d'une pièce neuve pour l'entretien ou la réparation d'un véhicule de leurs clients, qui peuvent l'accepter ou la refuser. Cette possibilité n'existe que pour certaines catégories de pièces automobiles.
Les professionnels (garagistes, carrossiers, recycleurs et réparateurs...) doivent désormais informer leur clientèle des prix et conditions de vente de ces pièces d’occasion.
En clair, un garagiste devra fournir un devis de remplacement avec une pièce neuve et un autre avec une pièce d’occasion. Au client d’accepter ou de refuser.
Toutefois, cette nouvelle mesure n’est pas sans poser certaines questions liées à la garantie des pièces proposées. A ce titre, pas de problème assure le ministère de l’Environnement.
La pièce détachée d'occasion est commercialisée par une casse auto et préparée pour sa réutilisation sur un véhicule. Dans ce cadre, elle est vérifiée et garantie de trois mois à un an. C’est donc le professionnel qui engage sa responsabilité…
Seuls à être vraiment satisfaits, les assureurs. Ils vont pouvoir désormais être bien sûr en cas de sinistre de rembourser une pièce neuve et non une pièce d’occasion présentée comme telle, ou encore d’obtenir des devis de réparation moins chers avec des pièces issues de cette économie circulaire.
La liste des pièces de rechange concernées :
- pièces de carrosserie amovibles,
- garnissage intérieur et sellerie (sièges),
- vitrages non collés,
- optiques (phares, feux et clignotants),
- pièces mécaniques ou électroniques*.