Législatives - le Parti animaliste espère sensibiliser à la protection animale en Corse

Créé en novembre dernier, le Parti animaliste compte 143 candidats pour les élections législatives dont une seule en Corse. Florence Juralina mène campagne depuis début mai dans la première circonscription de Haute-Corse. Objectif: faire connaitre sa candidature et ses combats.

Pour Florence Juralina, pas évident de convaincre tout le monde. La candidate du Parti animaliste tente d'interpeller les passants depuis début mai sur la maltraitance animale. Avec la technique bien connue du sondage. La démarche intrigue un peu et semble porter ses fruits sur certains passants.

Candidate dans la première circonscription de la Haute-Corse, la professeure d'anglais de 49 ans se lance en politique dans un combat qu'elle mène depuis plus de 20 ans. Et qui selon elle, concerne aussi les Corses.

"En Corse, on a l'impression que tout cela est loin et ne nous concerne pas. Mais les animaux qui sont consommés pour la viande, le lait, les œufs sont bien des animaux qui viennent de l'élevage concentrationnaire où les animaux ne voient jamais la lumière du jour, où les petits n'ont pas de contact maternel. Ce sont toutes les horreurs de l'élevage et on y a le droit aussi", affirme Florence Juralina, candidate du Parti animaliste dans la première circonscription de la Haute-Corse.

Ce jour-là, elle est accompagnée par son conjoint, son suppléant et d'une dizaine de militants. Tous espèrent gagner en visibilité à travers cette campagne politique.

"Un parti que sur ces idées n'est pas suffisant. Néanmoins, c'est un petit peu comme les idées écologiques il y a trente ans. Un moment, si on veut que ces idées passent dans les partis politiques, il faut les promouvoir et les faire valoir", indique Marianne Aubret, militante animaliste.

Intervenants : Florence Juralina, candidate du Parti animaliste dans la première circonscription de la Haute-Corse; Marianne Aubret, militante animaliste; Xavier Figarella, membre de l'ONG Sea Shepherd ©France 3 Corse ViaStella

Très peu de moyens


Sans budget, sans locaux et toujours sans affiches, la candidate mise tout sur ses questionnaires et sur les réseaux sociaux pour sensibiliser. Parmi ses soutiens, près de 3.000 personnes sur Facebook et des ONG de défense des animaux.

"On peut sauver des dauphins dans l'immédiat mais sur du long terme, on est obligé de passer par les lois, la politique et donc c'est pour cela que je soutiens Florence", explique Xavier Figarella, membre de l'ONG Sea Shepherd.

Si la candidate n'imagine pas remporter l'élection, elle souhaite au moins que les revendications de ce nouveau parti soient débattues au parlement.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité