Jacqueline Ambrosi est accusée d'avoir tué le 31 août 2016 son mari, Jacques Ambrosi, avec lequel elle était en instance de divorce. L'une des questions est de savoir si elle avait prémédité son geste. Pour cela, une reconstitution a été faite, mercredi 31 juin.
Dans un chalet à flanc de colline, la reconstitution a commencé. Dans ce lieu, le 28 aout 2016, Jacques Ambrosi, un ancien commerçant de 46 ans, est tué par son épouse, Jacqueline.
Presqu'un an plus tard, gendarmes, juges et l'accusée reviennent sur les lieux pour reconstituer la scène de crime.
Une épreuve difficile pour la conjointe, elle affirme avoir désarmé son mari qui l'a menacé lors d'une énième dispute, avant de tirer 3 coups de revolver.
"En l'état des éléments dont nous disposons, ce qu'a montré la reconstitution, il y a un certain nombre de difficultés sur cette compatibilité", affirme Me Jean-Paul Eon, avocat des parties civiles.
L'épouse aurait confié à une de ses proches avoir tué son mari dans son sommeil. L'accusée a toujours contesté cette version. Elle affirme avoir souffert d'un mari violent et souvent en état d'ébriété.
"La version qui a été livrée par Madame Ambrosi est celle qui a été retenue par le parquet qui je le rappelle, avait au départ pris un réquisitoire introductif pour meurtre et non pas pour meurtre avec préméditation", indique Me Marie-Hélène Casanova-Servas, avocate de la défense.
Jacqueline Ambrosi avait attendu trois jours avant de se rendre à la gendarmerie pour avouer son crime.