Le centre hospitalier de Bastia annonce, ce 18 juillet, la validation du financement de la première phase de son projet de reconstruction. Une nouvelle dont se félicite le député Michel Castellani, particulièrement investi depuis des années sur le sujet.
Un "succès collectif inestimable". Le député - nouvellement réelu - de la première circonscription de Haute-Corse, Michel Castellani, s'en est immédiatement réjouit sur les réseaux sociaux : le projet de rénovation du centre hospitalier de Bastia connaît enfin une avancée, avec la validation, ce 18 juillet, du financement de la première phase de son projet de reconstruction.
Une nouvelle annoncé dans un communiqué issu ce jeudi par la direction du centre hospitalier de Bastia. La première phase du projet consiste ainsi, est-il détaillé :
- En l'acquistion d'un foncier situé au lieu-lit "Labretto", destiné à la reconstruction à terme de l'ensemble des activités du CH qui pourra être enclenchée ;
- En la construction : des services déployés sur le site de Toga (Ehpad, Usld, pédopsychiatrie) ; des services déployés dans le bâtiment Braccini (psychiatrie, soins médicaux et de rééducation, plateau technique de réadaptation complet) et de la rééducation de cardiologie ; et de la cuisine centrale ;
- Et enfin, en la relocalisation de la salle de régulation et de certains locaux du Smur sur le site de Falconaja.
Une seconde phase interviendra plus tard, est-il indiqué. Elle consistera cette fois en la reconstruction de toutes les autres activités sur le site du Labretto, et fera l'objet d'une instruction ultérieure.
Annonce du Nouvel Hôpital : succès collectif inestimable. C’est pour ma part le résultat d’une pression continue sur tous les ministres (et 14 interventions orales, 3 écrites, 4 réunions au ministère, plus Elysée, Beauvau, Matignon…)
— Michel Castellani (@Castellani_) July 18, 2024
Fier d’avoir été de ceux qui ont combattu. pic.twitter.com/OqIyjXpNYh
La direction du centre hospitalier de Bastia le précise : la validation de la reconstruction par phase de l'hôpital signifie également la renonciation au projet "de réhabilitation lourd et structurel des services de Falconaja. Pour autant, le site demeura en exploitation pour une dizaine d'années, et fera l'objet de travaux d'aménagement et de rafraîchissement pour améliorer les conditions de prise en charge des patients et de qualité de vie au travail des professionnels."
De plus, "le déménagement des activités du bâtiment Braccini au terme de la phase 1 libérera des esaces au profit des activités demeurant sur Falconaja", conclut le communiqué.
Un combat de longue haleine pour Michel Castellani
Pour Michel Castellani, qui s'est particulièrement investi dans ce dossier - avec, au cours de ses deux précédents mandats de députés, quatorze interventions orales en séance publique à ce sujet, trois écrites, et des réunions au ministère de la Santé comme à l'Elysée, Beauvau ou Matignon -, il s'agit là "d'un soulagement extraordinaire".
"Je veux remercier tous ceux qui se sont battus. C'est une victoire collective, il faut le dire", sourit le député. "Moi, j'ai assumé la partie parisienne, en mettant une forte pression sur tous les ministres de la Santé. Il fallait arriver à ce résultat, et maintenant il faut passer aux actes. Mais je suis très heureux en ce moment."
Il fallait arriver à ce résultat, et maintenant il faut passer aux actes.
Michel Castellani l'admet : si l'annonce n'a été rendue publique que ce jeudi, lui était dans la confidence depuis maintenant plusieurs semaines. "J'avais posé la question dans l'hémycicle à la ministre juste avant la dissolution, et elle me l'avait annoncé officiellement, indique-t-il, mais j'étais tenu en confidentalité."
Parfois attaqué par ses adversaires, durant la campagne de ces dernières éléctions législatives, sur la question de la renovation du centre hospitalier, le député en sourit désormais : "Je riais dans ma barbe quand on me disait que l'hôpital de Bastia, c'est le grand échec. Il y en a qui parlent de sujets dont ils ne connaissent rien."