Mihai a 14 ans et souffre de lésions au cerveau. Polyhandicapé, il vit son quotidien totalement allongé. Pour éviter que son quotidien ne se dégrade, plusieurs soignants lui rendent visite. Sa famille a lancé une cagnotte en ligne afin de financer l’achat d’un fauteuil verticalisateur.
Mihai est né avec des troubles neurologiques. À 14 ans, il ne parle pas et passe son temps totalement alité.
Pour faciliter son quotidien, et éviter que son état ne se dégrade, plusieurs soignants lui rendent visite. C’est le cas de Doru Oniga, kinésithérapeute. “Comme il n’a pas le contrôle moteur et qu’il ne peut pas bouger tout seul, il faut beaucoup le manipuler et le bouger dans tous les sens”, explique-t-il.
Mihai souffre également d’une très forte scoliose. En juin dernier, des tiges métalliques ont été placées autour de sa colonne vertébrale pour redresser son dos. “Il a beaucoup souffert. Après l’opération, il était tout le temps allongé et la cicatrice s’est infectée, il a dû être réopéré deux fois pour tout nettoyer. Il a donc fait trois opérations en deux mois... Il est fort. Franchement, après tout ce par quoi il est passé, il est costaud”, livre le professionnel de santé.
32.000 euros
En attendant une évolution positive de son état, chaque déplacement nécessite une attention et un matériel spécifique. Tous les jours, la grand-mère stimule son petit-fils par des chansons. Elle reste à son chevet quasiment 24 heures sur 24. “Je suis tout le temps à côté de lui. Je lui donne à manger matin, midi et soir. Je lui donne aussi ses médicaments”, confie Georgeta Ariciu.
Le quotidien de Mihai est lourd, il s’alimente exclusivement par une sonde. Afin de retrouver un peu de force musculaire et améliorer sa respiration, il a besoin d’un fauteuil verticalisateur. Son prix : 32.000 euros.
Un dossier est en cours d’instruction à la sécurité sociale, mais la famille a aussi ouvert une cagnotte en ligne sur leetchi pour cofinancer cet achat. En attendant une issue positive, Mihai peut compter sur la présence indéfectible de sa grand-mère.
Le reportage de Solange Graziani et Typhaine Urtizverea :