La réclusion criminelle à perpétuité requise à l'encontre d'Ange-Toussaint Federici
L'affaire des Marronniers devant les assises
Ange-Toussaint Federici comparaît à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises d'Aix-en-Provence pour la tuerie du bar des Marronniers, qui avait eu lieu en 2006 à Marseille.
Ange-Toussaint Federici comparaît depuis mardi devant la cour d'assises d'Aix-en-Provence pour la tuerie du bar des Marronniers, qui avait eu lieu en 2006 à Marseille. Mis en examen pour "assassinats en bande organisée", Ange-Toussaint Federici est accusé d'avoir assassiné trois clients du bar à l'aide de ses complices.
L'avocat général Yves Le Baut a requis la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans, à l'encontre d'Ange Toussaint Federici, jugé par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour l'assassinat de trois hommes, dont le caïd Farid Berrahma, en 2006 dans un bar de Marseille.
Seul à comparaître, l'homme originaire de Venzolasca, avait été interpellé en janvier 2007 à Paris.
Ange-Toussaint Federici est poursuivi dans cette affaire, car des traces de son ADN ont été retrouvées sur les lieux du crime. Selon des témoins, un des agresseurs avait été blessé à la jambe lors de la fusillade.
En effet, le 4 avril 2006 vers 21h, un commando de huit à dix individus lourdement armés et encagoulés, a fait irruption aux bar des Marronniers. Les agresseurs ont ouvert le feu sur quatre hommes, venus regarder un match de football à la télévision. Trois des quatre personnes visées sont tuées, dont Farid Berrahma atteint par neuf balles.
Farid Berrahma était considéré comme une figure du grand banditisme des Bouches-du-Rhône. Il était soupçonné de trafic de stupéfiants, d'exploitation illégale de machines à sous et de meurtres.
La nuit de la fusillade, Ange-Toussaint Federici avait été admis à l'hôpital sous un faux nom pour soigner une blessure à la jambe. Les policiers ont ainsi établi le lien entre l'ADN du prévenu et celui retrouvé sur les lieux du crime.
Ange-Toussaint Federici admet avoir été sur les lieux lors de la fusillade, mais simplement en tant que consommateur. Il aurait été victime d'une balle perdue. Le patron du bar des Marronniers confirme cette version des faits.
Le procès doit durer toute la semaine, le verdict est attendu vendredi.