Figure du grand banditisme, Jean-Luc Germani avait été en fuite durant trois ans, jusqu'à son arrestation en novembre 2014 à Paris. Le procès de cette cavale s'ouvrira le 24 septembre prochain devant le tribunal correctionnel de Paris. Quatre autres personnes seront également jugées pour faux documents et recel de malfaiteur.
C’était il y a 10 ans. En cavale depuis plusieurs années, présenté comme une des principales figures du banditisme, Jean-Luc Germani est arrêté à Paris le 27 novembre 2014 à La Défense.
La BRI vient d’intercepter la voiture dans laquelle il circule. Le chauffeur d’une BMW noire, un ami de Jean-Luc Germani, était suivi depuis plusieurs semaines.
Dans la voiture, les policiers découvrent un faux passeport au nom de Jean Filippi avec la photo de Jean-Luc Germani, un faux permis de conduire, un Ipad et un sac noir.
Jean-Luc Germani doit comparaître le 24 septembre pour détention de faux documents. “Les faits ont toujours été reconnus lorsqu’il fut entendu par le magistrat instructeur. Donc c’est dans le cadre de sa fuite qu’il a été en possession de ces documents administratifs. Il n’y a pas eu de contestation sur ce point-là”, souligne Me Campana, avocat de Jean-Luc Germani.
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MF. STEFANI
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Domaine de Murtoli
Dans les téléphones et l’Ipad, les enquêteurs découvrent des photos de Jean-Luc Germani et sa famille séjournant dans le très prisé domaine de Murtoli. Il y aurait logé à plusieurs reprises.
Paul Canarelli, propriétaire du domaine, doit comparaître pour recel de malfaiteurs. Avec son avocat, il conteste les faits et plaidera la relaxe affirmant qu’il n’était pas au courant de la présence de Jean-Luc Germani dans les bergeries.
En novembre 2014, Jean-Luc Germani était recherché dans plusieurs affaires : cercle Wagram, association de malfaiteurs dans l’assassinat de Jean-Claude Colonna. Depuis, il a été jugé et a purgé ses peines. Il vit désormais à l’étranger.