À partir du mercredi 9 juin, le "pass sanitaire" entrera en vigueur en France. Il ne concernera que certains lieux ou événements rassemblant plus de 1 000 personnes. Il pourrait en revanche s'avérer obligatoire pour les personnes souhaitant se rendre en Corse.
Ce jeudi 27 mai au soir, les sénateurs ont voté le projet de loi encadrant la sortie progressive de l'état d'urgence sanitaire, qui permet notamment la mise en place d'un "pass sanitaire" controversé.
Selon les mots du Gouvernement, le développement du "pass sanitaire" s’inscrit dans le "schéma d’allègement des mesures de contrôle et de réouvertures d’établissements, permettant une forme de retour à la vie normale en minimisant les risques de contamination par le virus".
Introduit par voie d'amendement à l'Assemblée nationale, le "pass sanitaire" sera limité aux grands rassemblements, comme les festivals, et soumis à une batterie de mesures limitant les atteintes aux libertés individuelles. Il subordonnera l'accès aux grands événements, plus de 1.000 personnes selon la promesse du gouvernement, à la présentation d'un résultat négatif de dépistage du virus, d'un justificatif de vaccination, ou encore d'une attestation de rétablissement après une contamination.
Il sera en outre limité dans le temps, jusqu'au 30 septembre.
Le possibilité d'un "pass sanitaire" pour se rendre en Corse
Les sénateurs ont également obtenu qu'il ne pourrait être mis en oeuvre que dans les lieux qui ne permettent pas d'assurer le respect des gestes barrières. Seules des personnes habilitées pourront procéder aux contrôles. Ce "pass sanitaire" pourra également être imposé pour les voyages entre hexagone et Corse ou outremer.
Pour l'heure, les voyageurs souhaitant se rendre en Corse doivent présenter un test RT-PCR négatif datant de moins de 72h ainsi qu'une déclaration sur l'honneur attestant ne présenter aucun symptôme du Covid-19.