Législatives 2022 : 5 questions à Christine Cettour-Leoni, candidate dans la première circonscription de Haute-Corse

Elle est l'un des trois candidats investis par les Patriotes sur l'île. Christine Cettour-Leoni se présente dans la première circonscription de Haute-Corse pour ces prochaines élections législatives.

Elle fait partie des 12 candidats en lice pour la députation dans la première circonscription de Haute-Corse : Christine Cettour-Leoni se présente sous la bannière des Patriotes, parti fondé par Florian Philippot. Une candidature et un engagement qui visent, elle l'assure, à faire valoir "la défense de nos libertés".

Qu’est ce qui a motivé votre candidature ?

Au delà d'une motivation, c'est un devoir auprès de mon peuple qui m'a convaincue de me présenter aux législatives. En effet, la tyrannie sanitaire inhumaine exercée sur nos enfants masqués toute la journée et traumatisés par le tapage de propagande comme quoi ils seraient responsables en cas de contamination au sein de leur famille, auquel s'ajoute le personnel soignant mis à pied sans aucun recours possible pour un refus d'une expérimentation vaccinale, alors qu'ils ont répondu présent, dès le départ, habillés de sacs poubelles, pour sauver nos vies...

Et je ne vous parle pas du nombre de personnes âgées qui sont mortes seules, sans leurs familles pour les accompagner, tout cela dans l'indifférence générale de nos élus. Aucun ne s'est exprimé sur ce sujet pendant deux ans. Aucun n'est venu nous soutenir pendant les manifestations dans la rue, ce fut silence radio.

Silence radio aussi sur les effets secondaires de cette expérimentation vaccinale. J'ai regardé les chiffres : il y a plus de 42.000 morts liés à cette vaccination en Europe [des chiffres décriés par plusieurs sources officielles, y compris la base de données de l'Agence européenne des médicaments. Un rapport daté de décembre 2021 fait ainsi état 8.076 signalements de décès survenus après une vaccination aux vaccins Pfizer, Moderna, Janssen, ou Astrazeneca au 1er décembre. À noter qu'aucune analyse n'a conclu ce jour à un lien de causalité entre ces décès et l'administration des vaccins, ndlr]. On ne peut pas fermer les yeux là dessus. 

Si vous êtes élue, quelles seront vos principales actions en faveur de votre circonscription en tant que député ?

J'ai plusieurs points essentiels. Le premier, c'est le combat pour la vie quotidienne. Il faut réintégrer immédiatement tout le personnel de santé injustement suspendu, et ouvrir de nouveaux lits d'hôpitaux en réanimation.

Nous, les Patriotes, nous sommes pour la liberté, pour l'abrogation du pass sanitaire, ce qui au final empêchera l'arrivée de tous les autres pass : pass carbone, pass numérique... Il faudra faire un point aussi sur les poubelles et déchets, parce qu'il y a quand même des solutions qui existent, et il serait bon d'aller dans le sens des énergies nouvelles, en particulier l'hydrogène et les bio-carburants.

Autre point essentiel : s'occuper du pouvoir d'achat. On est quand même la région la plus pauvre de France, et surtout la plus chère à tous les niveaux. Cela passerait par une baisse immédiate sur la fiscalité sur le prix de l'énergie, EDF, GDF et essence, mais aussi par une augmentation des salaires et des retraites.

Un cycle de discussions devrait s'amorcer entre le futur gouvernement et les élus de la Corse autour de la possibilité d'évoluer vers un statut d'autonomie. Quelle sera votre stratégie si vous êtes élue ?

Nous, les Patriotes, nous sommes pour la souveraineté du peuple. Nous sommes bienveillants à toutes discussions, mais nous resterons vigilants sur trois points, pour que ce projet d'autonomie s'inscrit vraiment dans la souveraineté. Le premier point, il faudra convier à ce projet tout un panel très large d'acteurs, à la fois politiques, associatifs et syndicalistes. 

Le deuxième point, il faudra veiller à ce que ce projet n'aboutisse pas à un transfert d'un centralisme parisien à un centralisme ajaccien. Les communes doivent garder leur autonomie budgétaire et décisionnelle. 

Et le troisième point, c'est qu'il faut que tout cela soit validé par une consultation, puis un référendum, le RIC. 

Un candidat Reconquête et un candidat Rassemblement national se présentent également dans la première circonscription de Haute-Corse. Bien qu'il ne s'agisse pas des mêmes partis, vous êtes, dans l'ordre des idées, du même côté de l'échiquier politique. Ne craignez-vous pas une dispersion des voix ?

Je pense sincèrement que les électeurs ont pris conscience que tout cela, c'était du non-sens. Il n'y a plus de partis : il y a les mondialistes, et puis il y a nous. Et grâce à ces législatives, l'opportunité que l'on a, c'est de faire corps, tout bords confondus, pour qu'enfin le peuple se rassemble pour faire une vraie opposition à tout ce qui se passe à l'heure actuelle. 

On fera notre maximum, du moins moi, je m'engage à faire mon maximum, pour réunir un maximum de voix pour se faire entendre dans la défense de nos libertés.

Si vous êtes élue, quelle stratégie comptez-vous adopter à l'Assemblée nationale ?

Ce sera toujours sur des consultations, des discussions. C'est notre logique, on veut consulter nos électeurs. Moi, il me semble que mon travail en tant que députée, c'est de parler avec mes électeurs, voir les problématiques, les faire remonter, et trouver des solutions.

Les solutions, elles existent : quand on replace l'humain au centre de nos occupations, et non pas les intérêts financiers et autres et divers et variés, on trouve des solutions. C'est ce que nous proposerons de faire et nous serons bien présents pour cela. 

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