La législation impose aux campings de traiter leurs propres déchets. Quelque 200 établissements sont concernés en Corse.
Alors que le tourisme vert a la cote, les campings corses sont de plus en plus nombreux à mettre en place des systèmes de tri des déchets.
Au camping d’Aléria, qui peut accueillir jusqu’à 1 200 vacanciers, 8 tonnes d’emballage et de verre ont été collectées en juillet.
Le restaurant de l’établissement met quant à lui les restes des repas de côté pour les transformer en compost.
Les campings étant considérés comme d’importants producteurs de déchets, le ministère de l’Ecologie et du Développement durable leur demande de traiter leurs ordures.
"La municipalité nous a dit qu’à partir de l’année prochaine ils ne ramasseraient plus leurs ordures et donc on a été obligés de prendre le taureau par les cornes et de nous occuper nous-mêmes du tri et du compostage", explique Bernard Cabot, propriétaire du camping d’Aléria.
35 000 euros ont été investis pour collecter ces déchets.
La problématique de la gestion des déchets sera débattue à la rentrée au sein du syndicat de l’hôtellerie de plein air. A terme, 200 campings corses pourraient être concernés par cette mesure.