Après les élections des présidents des Fédérations "Les Républicains" dans les deux départements, des deux côtés, c'est bien la stratégie de l'union qui semble se dessiner après des années de dissension au sein de la droite insulaire.
"C'est une demande que nous avons pu entendre lors des élections territoriales où les militants de Haute-Corse nous ont demandé un rapprochement des deux fédérations. Il est important, pour les prochaines élections territoriales, de travailler main dans la main" indique Marcel Francisci, président de la Fédération "Les Républicains" de Corse-du-Sud.
Compte tenu des divisions qui ont affaibli la droite insulaire ces dernières années, comment panser les blessures ouvrant la voie à l'union avant l'échéance de 2017 ? Le KO des dernières territoriales rappele déjà qu'en 2010, la droite était partie divisée et fragilisée par des critiques ouvertes sur la gouvernance d'Ange Santini, formulées par Camille de Rocca Serra.
L'affrontement laissant le plus de traces lisibles a eu lieu en mars dernier au conseil général de Corse du Sud entre Jean-Jacques Panunzi, président sortant et Marcel Francisci qui, en permettant la victoire de Pierre-Jean Luciani, a vu exploser la famille libérale qui commençait à recoller les morceaux, notamment avec l'ascension de Laurent Marcangeli, nouveau leader de la droite ajaccienne.
En Haute-Corse, c'est la faiblesse de la famille libérale qui est dénoncée. Dans le contexte de la mort annoncée des conseils départementaux, la seule voie possible pour la droite insulaire avant les territoriales de 2017 semble ne pouvoir passer que par l'union.