Rapport Wanda Mastor, plan d'actions pour l'enfance, retour sur la session de l'assemblée de Corse du 28 octobre

Deux rapports ont été présentés aux élus de l'Assemblée de Corse ce jeudi 28 octobre lors du premier jour de session dont un sur le fonctionnement de la collectivité et l'évolution institutionnelle de la Corse.

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La remise officielle du rapport Wanda Mastor s'est tenue le 15 octobre dernier. Le document, commandé par l'exécutif de Corse à la constitutionnaliste, comporte 15 propositions afin d'améliorer le fonctionnement des organes de la collectivité, mais aussi d'engager l'île dans une autonomie.

Ce jeudi 28 octobre le rapport, qui doit "s'intégrer dans une réflexion globale" selon le président de l'exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a été présenté aux élus de l'Assemblée de Corse. Une présentation qui a donné lieu à un court débat quant à la méthode de travail à adopter.

Ainsi, pour le président du groupe de droite "Un soffiu novu", Laurent Marcangeli, "en cette fin de quinquennat présidentiel, je ne pense pas que l'on aura l'occasion de faire une modification profonde des institutions en Corse." Il se dit néanmoins ouvert à un dialogue "sans tabou" notamment "sur le fonctionnement des agences et offices". Laurent Marcangeli défend l'idée d'un référendum une fois les propositions fixées par les élus. "Le dernier mot devra revenir au peuple. Il faudra ouvrir un débat et donner la parole à la population." Il assure dans le même temps que son groupe "ne va pas se contenter d'être présent et fera des propositions en restant fidèle à ses valeurs."

Du côté du groupe "Avenzemu", son président, Jean-Christophe Angelini, évoque brièvement la méthode. Il défend "une expression la plus libre possible" afin d'arriver à un "consensus ou une unanimité" sur les propositions avancées. Mais aborde aussi le fond, et s'interroge : "en quoi l'autonomie change concrètement la vie des gens ? En quoi l'autonomie va influer sur le prix des carburants ? Sur les dates de rentrées scolaires ? La question de l'autonomie est souvent abordée d'un point de vue institutionnel et idéologique, mais pas d'un point de vue pratique."

Paul-Félix Benedetti, président du groupe Core in Fronte, propose quant à lui "de faire des analyses comparées avec d'autres îles de Méditerranée. Il faudra aussi regarder comment des petites nations ont pu construire des économies viables, prenons l'exemple de Malte." Il défend également l'idée d'un référendum.

Le descriptif de cette méthode et d'un calendrier doit être présenté lors de la prochaine session de l'Assemblée de Corse, le 18 novembre prochain.

"Un enfant sur quatre vit sous le seuil de pauvreté en Corse"

"Poser un socle d'intervention pour un meilleur éveil à la vie de nos enfants". C'est par ces mots que la conseillère exécutive en charge du social et de la santé, Bianca Fazi, a présenté le schéma directeur territorial visant à décliner un plan d'action pour une prise en charge coordonnée en faveur de l'enfance et de la famille en Corse pour la période 2022-2026.

Si depuis juillet 2018, la collectivité de Corse a engagé une politique afin de renforcer la politique de protection de l'enfance afin de répondre aux déficits et aux besoins, le secteur est soumis à une aggravation constante de la tension sur les ressources et de complexification des profils.

Lire le schéma en intégralité

Ainsi, ce schéma propose 30 actions réparties en cinq orientations stratégiques. Elles visent notamment l'amélioration de la vie quotidienne des enfants, la sécurité des enfants comme priorité absolue, la modernisation de la profession d'assistant familial, une meilleure réponse apportée aux enjeux des mineurs non accompagnés et le renforcement du pilotage de la politique de protection de l'enfance. "Un enfant sur quatre vit sous le seuil de pauvreté en Corse, alerte Bianca Fazi, et plus particulièrement dans l'Extrême-Sud, la Balagne et la Plaine orientale."

Les actions de ce schéma représentent 12.28 millions d'euros de dépenses supplémentaires sur cinq ans en protection de l'enfance. "Il s'agira du financement de nouveaux services sur l'ensemble du territoire, ou de l'accompagnement pluridisciplinaire autour de l'enfant et d'une augmentation de la masse salariale", continue la conseillère exécutive en charge du social et de la santé. Ce dernier point est chiffré à 1.22 millions d'euros.

Le rapport a été adopté à l'unanimité. 

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