L'ordonnance du référé devant le TGI de Marseille devrait être rendue en fin de matinée. Des astreintes financières pourraient être fixées. Le déblocage du port est attendu par le consortium Corsica Maritima, François Padrona et Daniel Berrebi qui ont créé la nouvelle compagnie, Corsica Linea.
Les quais du port de Marseille toujours inaccessibles pour le Stena Carrier. Les dirigeants de Corsica Linea ont donc lancé une procédure en référé devant le tribunal de Grande Instance. Sont assignés le port autonome de Marseille considéré comme défaillant, les syndicats CGT à l'origine de l'occupation du site ainsi que la MCM, propriétaire de ces canaux utilisés comme moyens de blocage.
Trois procédures lancées
Les deux candidats malheureux à la reprise de la SNCM, le président du consortium Corsica Maritima, François Padrona et l'armateur Daniel Berrebi qui ont créé cette nouvelle compagnie, Corsica Linea, dénoncent le blocage par des grévistes de la CGT du cargo roulier Stena Carrier.
Ils ont lancé trois procédures distinctes en justice, a précisé à l'AFP un de leurs avocats, Michel Moatti.
Une procédure a été engagée contre la CGT marins et contre la SNCM elle-même, qui est examinée par le tribunal de grande instance de Marseille ce vendredi matin, a poursuivi Me Moatti.
Une plainte pénale a été déposée devant le procureur de la République de Marseille visant des "actes de violences" (jets de fusée de détresse) et le blocage du Stena Carrier.
Enfin, un recours en référé visant le préfet de police -à qui les plaignants reprochent de n'avoir pas agi pour permettre à leur navire d'accoster à Marseille- a été introduit devant le tribunal administratif de Marseille. Il devrait être examiné dans le courant de la semaine prochaine, a confirmé la juridiction.