Ce samedi 25 février, l’agence de tourisme de la Corse a organisé des ateliers entre des socioprofessionnels insulaires et des prescripteurs touristiques italiens. Le but : promouvoir la destination corse tout au long de l’année et attirer les vacanciers transalpins.
Étaler la saison touristique. C’est une des politiques engagées par l’agence de tourisme de la Corse (ATC).
Déjà fortes d’une importante clientèle italienne durant l’été, l’ATC et la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Corse ont organisé un « workshop entre des socioprofessionnels et des prescripteurs touristiques italiens.
« En Corse, nous avons trouvé une relation très humaine »
Le but : attirer des vacanciers transalpins en hiver. « Cet événement se tient au mois de février pour leur montrer que l’on peut faire plein d’activités. On a un territoire qui est varié et il faut qu’on en profite même l’hiver », soutient Karina Goffi, présidente de la commission tourisme à CCI de Corse.
Des activités qui intéressent particulièrement les professionnels italiens. Luca Magrina gère le tour-opérateur Jonas. Il travaille avec la Corse depuis 30 ans et aimerait diversifier son offre en incluant le vélo et le tracking. L’île lui semble pleine de promesses. « Notre philosophie est de trouver des itinéraires et des zones moins fréquentées même pour le tourisme, mais au final préservées et authentiques. Et ici, en Corse, nous avons trouvé une relation très humaine », explique-t-il.
215.000 touristes italiens chaque année
Après la période Covid, ces actions de promotion sont essentielles pour relancer la notoriété de la destination corse. Ainsi, les Italiens représentent la première clientèle étrangère de l’île avec 215.000 visiteurs chaque année, soit 28 % des nuitées. Les Allemands arrivent en deuxième position, 24 % des nuitées, puis les Suisses, 10 % des nuitées.
Mais pour attirer, il est primordial de développer l’offre de transports entre l’île et l’Italie. L’ATC en est consciente et assure travailler en ce sens. « L’aérien n’est pas développé sur l’Italie, on s’attelle à le développer et à renforcer le transport maritime. Au niveau aérien, on a des perspectives d’avenir intéressantes. On travaille sur des ouvertures de lignes comme Calvi-Milan, Figari-Milan, Bastia-Rome et Ajaccio-Rome », précise Angèle Bastiani, présidente de l’ATC.
D’autant plus que dans le bassin méditerranéen, la concurrence est féroce. Trois autres îles – Les Baléares, la Sardaigne et la Sicile- se disputent le monopole de la destination la plus prisée.