Les parents de Marina ont été condamnés à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d'une peine de sûreté de 20 ans
Les parents de Marina ont été condamnés à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d'une peine de sûreté de 20 ans, pour actes de torture et barbarie ayant entraîné la mort de leur fille, 8 ans, en 2009, mardi à l'issue de onze jours de procès aux assises de la Sarthe.
Le parquet avait requis entre 30 ans de réclusion avec une peine de sûreté de 15 ans et la perpétuité avec 18 ans de sûreté, la peine maximale encourue, à l'encontre de Eric Sabatier et Virginie Darras, âgés de 40 et 33 ans.
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La cour d'assises les a aussi condamnés pour les actes de torture et barbarie commis à partir de 2003 sur la fillette et pour dénonciation mensongère : ils avaient fait croire à la disparition de Marina le 9 septembre 2009, déclenchant des recherches inutiles alors qu'elle était déjà morte.
Par ailleurs ils ont été condamnés à une interdiction des droits civiques, civils et de famille pendant 10 ans.
Sur le plan civil, ils ont été condamnés à verser 25 000 euros pour Aurélien, 20 000 euros à Oriane, 20 000 euros à Alexis et 20 000 euros à Bryan.
Enfin, ils ont été condamnés à verser 1 euro symbolique pour chacune des autres parties civiles.
Par ailleurs ils ont été condamnés à une interdiction des droits civiques, civils et de famille pendant 10 ans.
Sur le plan civil, ils ont été condamnés à verser 25 000 euros pour Aurélien, 20 000 euros à Oriane, 20 000 euros à Alexis et 20 000 euros à Bryan.
Enfin, ils ont été condamnés à verser 1 euro symbolique pour chacune des autres parties civiles.
Depuis le 11 juin, date de début du procès, la cour a longuement examiné les faits et la personnalité des accusés qui ont reconnu avoir battu, humilié et torturé la fillette, dès ses deux ans et jusqu'à sa mort, sans pour autant réussir à expliquer pourquoi.
A l'époque où Marina est morte, le couple avait quatre autres enfants dont l'aîné issu d'une première union de la mère, mais aucun d'entre eux n'aura subi des sévices comme Marina, enfant souffre-douleur du couple.
Deux jours après avoir déclaré sa fausse disparition, acculé par les preuves et les témoignages, le père avait craqué et mené les enquêteurs jusqu'au corps de la fillette: il était enroulé dans un drap entouré de dix sacs poubelle, dans une malle où du béton avait été coulé, cachée dans un local technique d'une entreprise d'assurances.
Le corps de la petite fille, morte seule et nue dans le sous-sol de la maison familiale dans la nuit du 6 au 7 août, suite à une dernière journée de torture, avait été préalablement caché dans le congélateur familial pendant quelques jours.
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