Le patron de STX France Laurent Castaing estime que la commande de Royal Caribbean Cruise pour un paquebot géant et l'option sur un deuxième permettaient non seulement de sécuriser l'emploi actuel mais d'envisager de nouvelles embauches.
Dans "les bureaux d'étude il n'est pratiquement plus question de chômage partiel à part peut-être les quelques semaines de démarrage", a expliqué Laurent Castaing vendredi.
"Pour les ateliers, le redémarrage aura lieu à partir du mois de septembre et tout le monde devrait être revenu dans un rythme de travail normal (sans chômage partiel, ndlr) au mois d'octobre", a-t-il ajouté.
"Je pense que très rapidement côté techniciens, ingénieurs, on va lancer des embauches (...). Il faut qu'on renforce parce que nous voulons prendre d'autres commandes", a encore indiqué le directeur général de STX, sans vouloir chiffrer le nombre de personnes qui pourraient être concernées.
"Pour les ateliers il va y avoir un redémarrage à partir du mois de septembre et tout le monde devrait être revenu dans un rythme de travail normal au mois d'octobre", a-t-il indiqué.
"Pour les sous-traitants il est difficile de donner une vision globale: il y en a qui étaient extrêmement diversifiés, qui accusaient le coup mais arrivaient à donner du travail à tout leur personnel, pour d'autres qui travaillaient très fortement pour le chantier, la situation était beaucoup plus difficile", a-t-il expliqué.
"Le point important c'est que cette commande donne de la visibilité pour l'avenir à un certain nombre de nos sous-traitants et pour tous ceux qui étaient entre les deux, à se demander: "est-ce que je continue, est-ce que je ne continue pas?", ça va faire basculer la chose du bon côté", a-t-il estimé.
A plus long terme, si l'option sur un deuxième paquebot géant se confirmait d'ici un an, "deux fois dix millions d'heures de travail et du travail pendant 5 ans, je crois que c'est la porte ouverte à des embauches", a-t-il encore indiqué.
Avant l'annonce de la commande historique de Royal Caribbean Cruise, les Chantiers STX France, qui emploient directement 2.100 personnes et 4.000 en sous traitance, risquaient de boucler leur seconde année sans commande, ce qui les aurait placés en situation financière précaire.