Julien est âgé de 14 ans, et a de l'imagination et une faculté incroyable d'assimiler les logiques de fonctionnement des outils logiciels numériques
Au début il n'y avait rien ! Enfin sur Youtube ! On ne trouvait pas encore les vidéos de JulienAfterEffect. "After Effect ", le logiciel bien connu de tous les monteurs vidéo est utilisé pour produire les petites scènes sorties de l'imagination du gamin.
"Déjà tout petit j'avais envie de refaire les effets spéciaux de la Guerre des étoiles". "J'ai regardé les tutoriels sur internet et ça m'a aidé à progresser". After Effects est un logiciel qui permet d'en réaliser facilement. Facilement ? Pas tant que ça : "faut un peu de technique" !
Et du travail. Beaucoup de temps passé à caler la caméra, à essayer, à ajuster les effets. En quelques mois Julien a très vite commencé l'écriture de scénarios. Comme pour le très court métrage : The silent assassin. Il faut le dire Julien a la gâchette facile. Ça défouraille à tout va ! Ou presque. Mais c'est du cinéma !
L'animation aussi
Les effets spéciaux, c'est déjà une deuxième partie de carrière pour Julien, qui à 9 ans, tournait déjà des films d'animation. Un personnage de pâte à modeler, des heures de prises de vues image par image, et Movie Maker. Un logiciel grand public dont tout le monde dispose plus ou moins dans son PC sans rien en faire ! Sauf que Julien, avec son copain Arthur, s'est lancé dans des coproductions, Arthulien a réalisé et mis en ligne quelques dizaines de courts métrages.
Option cinéma au lycée
Et après ? Julien est passé par notre rédaction pour voir comment c'était le vrai monde des images et des médias. Son futur métier ? "Aucune idée mais dans l'audiovisuel" ! L'an prochain, il passera en seconde dans un lycée avec l'option cinéma. Enfin si tout va bien d'ici la fin de la classe de troisième. Le père Noël familial est passé encourager l'artiste en devenir. Un projecteur et un fond vert pour faire des incrustations d'images vidéo. De quoi fertiliser l'imaginaire. Pour autant très pro, Julien avoue privilégier le collège encore quelques mois, avant de reprendre le chemin du studio ! Enfin la rue en bas de chez lui, ou le canapé de ses parents.
Un genre nouveau
Un modèle ? Un autre nantais. À la première vision de The silent assassin on ne peut s'empêcher de penser à Pierrick Sorin. Qui jouait simultanément tous les personnages de ses vidéogrammes. "C'est quelqu'un qui est très présent à Nantes. Il a de l'humour, ça m'a inspiré, le type qui sort du tiroir ça tient de ça" !
Comme s'il y avait dans l'air nantais quelque chose de différent qui inspirait les artistes. Le surréalisme qu'évoquait André Breton ? Qui serait passé dans les tuyaux numériques !
vers la chaîne de Arthulien
vers la chaîne de JulienAfterEffect
