Le Bec d'Allier, c'est la confluence de la Loire et de la rivière Allier, c'est aussi le kilomètre 0 de La Loire à Vélo, Sylvie Denis ce matin là, avait rendez-vous avec Christophe Page dans un no man's land, réservé aux naturalistes et aux oiseaux... de tous poils !
La rencontre
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Drôle d'endroit pour une rencontre !
C'est au milieu des bois, des grèves de sable et de gravier que la Loire et l'Allier s'unissent dans leur voyage vers l'océan Atlantique à 800 kilomètres de là. La rencontre est tumultueuse en ce début d'été. Durant ce printemps froid, beaucoup d'eau s'est accumulée en amont./regions/2020/06/08/5ede6ddb76c74_dsc_9740.jpg)
Au ras du sable, la vitesse du flot est impressionnante. Le sable des rives s'érode rapidement faisant entendre un petit "schitt... schitt..." aigu, à chaque fois que les gravillons s'effondrent, et partent au gré du courant.
Une union panoramique
Si le courage est avec vous, en voiture c'est facile, à vélo, il faut grimper la côte sur la rive droite de la Loire à Marzy pour accéder au panorama sur la confluence. Depuis une estacade en bois enfouie au raz des frondaisons de la forêt, sur votre gauche apparaît la Loire entre les arbres, en face c'est l'Allier qui serpente dans ses méandres de sable. Au loin la route et le pont canal latéral à la Loire qui le franchissent./regions/2020/06/08/5ede6ddbbb8ee_dsc_9736.jpg)
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La Loire et l'Allier sont comme deux sauvageons. Dans les bois alentours flore et faune profitent de cet espace privilégié. Peu de personnes s'y aventurent. C'est un territoire qui se laisse découvrir si on s'en donne la peine. Le mieux est de prendre un guide comme Christophe Page ou Marie-Christine Vallet. Il faut un minimum de préparation, de bonne chaussures, et ne pas hésiter à se mettre les pieds dans l'eau pour avancer au plus près des oiseaux, les rois du Bec d'Allier.
