Le Lion-d'Angers : la mère infanticide a laissé une lettre expliquant son geste

Une femme de 47 ans a été mise en examen à Angers le 3 août pour meurtre sur mineur de 15 ans après avoir volontairement donné la mort à sa fille de 6 ans au moyen d'une injection mortelle, a indiqué mardi soir le parquet d'Angers.

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Irène Langevin vivait au Lion-d'Angers avec sa fillette de six ans, depuis trois ans. Mercredi 31 juillet, un ami de la famille vient sonner en vain chez la mère et l'enfant. Inquiet, il entre alors dans la maison et découvre les corps inanimés de la femme et de sa fillette.

A l'arrivée des secours, la mère et la fillette sont toutes deux transportées au CHU d'Angers. La fillette y décèdera quelques heures plus tard.

Dans la maison, les gendarmes découvriront les cadavres des deux chiens de la famille, des produits vétérinaires ainsi qu'une lettre manuscrite de la mère précisant ses "intentions homicides suicidaires". Mais François Touron, le procureur adjoint d'Angers a indiqué que "ses motivations restent à ce stade de l'enquête peu explicites".

Au cours de sa garde à vue vendredi, "elle a reconnu avoir volontairement donné la mort à sa fille en lui injectant des produits anesthésiants et euthanasiants avant de s'administrer elle-même un produit euthanasiant. Elle avait auparavant euthanasié ses deux chiens", a poursuivi le procureur de la République adjoint d'Angers, François Touron.

"Plusieurs seringues et aiguilles, et des produits vétérinaires ont été retrouvés. Les examens médicaux de l'enfant ont permis de relever des traces de piqûre sur les bras. Des analyses sont en cours pour préciser la nature des produits qui lui auraient été injectés", a-t-il aussi ajouté.

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