Les familles de deux jeunes randonneurs français disparus depuis le 22 août en Inde au pied de l'Himalaya ont lancé un appel aux autres randonneurs qui seraient sur place pour qu'ils contribuent aux recherches.
Les familles de ces deux hommes de 20 et 21 ans "souhaitent faire appel à tous les randonneurs qui se situeraient dans cette région pour ajouter des moyens de recherche humains à ceux mis en place par les autorités indiennes".
"Cela fait huit jours qu'ils ont disparu, il faut qu'on essaye tous les moyens", précise le père de l'un des deux jeunes gens, originaire de Vendée.
"C'est un appel commun à notre famille et à celle de l'autre jeune homme, originaire de Bordeaux", a-t-il souligné en demandant à ce que les noms de famille ne soient pas divulgués.
Selon le communiqué que les familles nous ont remis, "Les deux jeunes se trouvent dans la montagne Dhauladhar à côté de Dharamkot, près de Dharamsala, dans l'Etat de Himachal Pradesh. Ils sont partis en Inde comme jeunes volontaires dans le cadre d'une association française pour un chantier de reconstruction d'une école".
"A l'issue d'un trek organisé en fin de chantier, ils ont décidé d'effectuer, tous les deux, une journée supplémentaire de randonnée. Ils ont quitté leur camp de base de Triund jeudi 22/08 à 5 h du matin heure locale pour se rendre au col de Inderhara Pass et avaient indiqué qu'ils seraient de retour à 18h. Ils ne sont pas rentrés, l'hypothèse la plus probable est qu'ils se soient perdus et peut-être blessés."
Les autorités locales indiennes en lien avec le Ministère des Affaires Etrangères de la France et le consulat à New-Dehli ont mis en place depuis le 24 août divers moyens de recherche :
- des militaires, policiers et trekkers font les recherches à pied
- un hélicoptère, Pawan Hans qui n'a pu survoler la zone que deux heures depuis 3 jours compte-tenu des conditions météorologiques particulièrement défavorables.
- deux petits hélicoptères mobiles (Cheetah) sont prêts à intervenir si le temps le permet.
Les autorités départementales de Gironde et de Vendée sont en relations constantes avec le Ministère. Les familles sont très inquiètes du fait de l'altitude où ils se situent, 4.500 mètres, des conditions climatiques et de l'absence de nourriture depuis 7 jours.
Elles souhaitent faire appel à tous les randonneurs qui se situeraient dans cette région pour ajouter des moyens de recherche humains à ceux mis en place par les autorités indiennes.