Depuis 14 ans les abeilles de l'opéra de Nantes butinaient tranquillement loin de toute source de pesticide, depuis peu elles subissent les assauts du terrible frelon asiatique, les apiculteurs demandent au 1er ministre son classement comme nuisible de 1ère catégorie
Quand il y a 14 ans les trois ruches ont été installées sur le toit de l'opéra de Nantes, il s'agissait de démontrer qu'en ville les abeilles pouvaient butiner loin de toutes sources de pesticides et produire des miels "bio".
14 ans plus tard, ces abeilles urbaines comme leurs collègues des champs subissent les assauts du terrible frelon asiatique. Les abeilles font ce qu'elles peuvent pour chasser l'intrus, et s'épuisent devant la taille du prédateur.
Les apiculteurs s'inquiètent de voir la progression rapide de cet espèce nuisible, arrivée d'Asie il a encore peu dans le sud de la France. Il installe ces nids partout, et bientôt aucun département français ne sera à l'abri de son appétit pour les petites abeilles et leur miel. 25 kg de miel sont récoltés chaque année sur le toit de l'opéra nantais. Ce matin Patrick Rimbert le maire de Nantes a assisté à la récolte. Entre deux pots de miel, les apiculteurs réunis dans l'Unaf (Union Nationale de l'Apiculture Française), ont glissé une lettre à remettre à son ami Jean-Marc devenu 1er ministre, pour qu'il fasse accélérer la procédure de classement comme nuisible de première catégorie, ce frelon destructeur.
Le classement comme espèce nuisible à l’apiculture (danger sanitaire de catégorie 1) devait être présenté au Comité National d’Orientation de la Politique de Santé Animale et Végétale en 2012... Sans que rien ne vienne rassurer les apiculteurs depuis.
Le classement d’une espèce comme espèce exotique envahissante et comme danger sanitaire permet l’élaboration et la mise en œuvre de programmes de lutte obligatoire au niveau national et départemental.
Une lettre adressée au 1er ministre comme une piqûre de rappel en somme.