En proie à des difficultés économiques et à des salaires non versés, le staff, les joueuses est les salariés administratifs s'alarment de la situation liée au financement du club. Ils réagissent dans un communiqué.
Une situation délicate
C'est la quatrième fois que les salariés du club de Nantes-Rezé Basket ne peuvent toucher un salaire. En cause ? Des difficultés financières, en partie liées aux difficultés des entreprises du président Thierry Frère. Selon nos confrères de Ouest-France, le contact serait même rompu entre les deux parties.
Pour tirer la sonnette d'alarme, les joueuses, coaches et salariés ont décidé de co-signer un texte expliquant leur désarroi et leur inquiétude quant à la situation du club et son avenir.
Le communiqué dans son intégralité
"Communiqué des joueuses, coaches et salariés administratifs du NRB 44La saison régulière de Ligue Féminine vient de s’achever, avec à la clé une 6e place, ainsi qu’une possible perspective de nouvelle qualification européenne, pour le Nantes Rezé Basket.
Nous avons, salariés du club, fait le choix de continuer de nous battre, pour nos supporters, pour le public nantais, ainsi que pour l’image de la ville et nos partenaires privés et institutionnels. Nous tenons à associer le travail des bénévoles du club à nos résultats, eux qui se démènent pour nous et pour vous, les soirs de match ou au quotidien.
Nous n’avons jamais baissé les bras, et ce malgré la situation économique dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Parfois contre vents et marées, et grâce à une vie de groupe humainement extraordinaire, nous arrivons encore à faire face à d’importants retards de salaires, pour la 4e fois cette année, dans un flou artistique qui n’est pas fait pour nous rassurer.
Nous avons également, dans le contexte actuel, une pensée pour les jeunes joueuses du centre de formation qui, même si elles ne sont pas salariées, font aussi partie de l’aventure, et ont des droits également.
Nous ne savons pas de quoi sera fait l’avenir, car nous n’en avons pas le pouvoir, mais notre inquiétude est réelle. Nous attendons des réponses que l’on ne nous donne pas, malgré notre engagement sans faille.
Pour combien de temps encore ?"