La SNSM est associée au festival depuis la toute première édition. Ces 54 secouristes sont habilités à intervenir dans toutes sortes de situations. Cela va du coup de soleil à l'évacuation vers l'hôpital pour une fracture après une mauvaise chute. Ils sont indispensables.
Rien de bien grave à signaler du côté du poste de secours, heureusement. Mais la chaleur estivale qui règne sur le site oblige le responsable des secours, Rudy Aubry, à rappeler quelques règles de base: boire de l'eau régulièrement, se mettre à l'ombre de temps en temps, ne pas oublier la crème solaire. Ni les bouchons d'oreille d'ailleurs.
Au top 10 des bobos du festival Hellfest, les traumatismes (entorses, fractures...), dus à des chutes et les insolations. Et des comas éthyliques ?
Il y a bien sûr quelques excès, concède le secouriste. Mais beaucoup moins, proportionnellement, que dans d'autres festivals sur lesquels la Société des sauveteurs en mer intervient.
précise Rudy Aubry. Durant tout le Hellfest, il gère une équipe de 54 bénévoles, opérationnels 24 heures sur 24. Ces secouristes sont appuyés d'une infirmière et d'un médecin urgentiste. Ils viennent des antennes SNSM de Rennes, Quimper et Nantes. L'an dernier, ils ont effectué 2000 prises en charges et 70 évacuations vers les hôpitaux de Nantes ou Montaigu. Cette année, on devrait être plus proche des 1500 interventions et pas plus d'une dizaine d'évacuations. Une nette amélioration que Rudy Aubry explique notamment, par l'arrivée du gazon sur l'ère du festival.
Notre diaporama (Eric Guillaud)
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