Absentéisme des députés : De Rugy veut des sanctions, certains élus se rebiffent

Les déclarations de François de Rugy sur les sanctions pour les députés « multirécidivistes de l’absence », notamment lors des votes solennels, ont fait des vagues, ce mardi 6 février, à l’Assemblée nationale. Avec des critiques de plusieurs groupes.

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 Le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, a souhaité, dimanche 4 février, sur l'antenne de l'un de nos confrères, faire « appliquer strictement », les sanctions financières pour les députés qui seraient « multirécidivistes de l’absence », pouvant atteindre « 4 320,00 € d’amende » en cas de présence à moins des deux tiers des scrutins solennels.

Il en a reparlé ce mardi 6 février, lors de la conférence des présidents, qui réunit notamment les présidents des groupes politiques, dont certains ont marqué leur désapprobation.

Dans les propos du président de l’Assemblée, qui s’est fait « un petit coup de pub », ce serait moins les sanctions en soi, contre les absentéistes, que la volonté de supprimer la délégation de vote qui aurait déplu, selon un participant à la réunion.

" Méthodes de petit comptable"

« C’est assez invraisemblable. Quand on est député, on n’est pas fonctionnaire, on n’est pas salarié de monsieur De Rugy ou du bureau de l’Assemblée nationale, et on n’est pas là pour marcher avec une pointeuse », s’est exclamé le chef de file des députés Les Républicains, Christian Jacob, lors d’une conférence de presse.


Jugeant que « les seuls auxquels on a des comptes à rendre, ce sont nos électeurs. Et d’ailleurs les Français ne se privent pas de sanctionner leurs élus, il suffit de regarder le renouvellement de l’Assemblée », le patron du groupe Les Républicains a dénoncé des « méthodes de petit comptable ».

« Être un Playmobil dans l’hémicycle »

« La qualité d’un élu de la nation ne se mesure pas à être un Playmobil dans l’hémicycle, à lever ou baisser la main pour voter ni aux heures de présence en réunion, mais à sa capacité à faire remonter les attentes de la population, les retranscrire dans la loi à certains moments », conclut Christian Jacob.


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