Le tribunal administratif condamne le CHU de Nantes pour une transplantation d'un organe malade et tarde dans son diagnostic de suivi.
La patiente était malade depuis son plus jeune âge. En juin 2008, elle bénéficie d’une troisième implantation rénale à l’hôpital de Nantes. En 2009, malgré une greffe réussie, la fonction rénale de cette femme se dégrade. Une tumeur sur le rein greffé est décelée, suite à de nouveaux examens. En juin de la même année, la patiente décède, sa famille engage une procédure contre le CHU.
La décision du tribunal administratif vient d’être rendue. En 2010, une expertise ordonnée par le tribunal administratif de la ville met en évidence « Un cancer urothélial de haut grade dans le rein qui a été greffé ». Le même rapport fait état d’une erreur de diagnostic. Une IRM aurait pu détecter la tumeur.
L’hôpital de Nantes a été condamné à verser 87 800 € au mari de la victime et 16 352 € à la Sécurité sociale. Le CHU est jugé responsable d’avoir greffé un rein malade, mais aussi d’avoir tardé dans son diagnostic de suivi.